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Martin Scorsese s'est offert un beau cadeau de Noël, cette année : Le Loup de Wall Street a effectué un excellent démarrage le 25 décembre. Sorti exceptionnellement un mercredi aux Etats-Unis, il a récolté en une journée 10 millions de dollars, soit à peu près autant que La Désolation de Smaug le même jour (mais cette suite du Hobbit est dans les salles depuis quinze jours). C'est un peu en dessous du démarrage de Django Unchained, avec Leonardo DiCaprio, qui avait démarré à plus de 15 millions le jour de Noël 2012. Mais cela reste élevé.En France, Le Loup... a attiré en une seule journée 133 405 spectateurs, écrasant la concurrence (le deuxième film du 25 décembre est Le Manoir Magique, qui a attiré 56 353 personnes au cinéma). Ce n'est pourtant pas un record : la dernière réalisation de Scorsese avec DiCaprio, Shutter Island, avait fait déplacer 180 893 curieux dans les salles obscures le 24 février 2010. Il est tout de même au-dessus des autres longs-métrages du duo, et ce malgré sa longueur (2h59) : Gangs of New York avait enregistré 111 103 entrées au démarrage, Les Infiltrés 79 042 et Aviator 78 774. Le Loup de Wall Street est donc bien parti pour cartonner : il devrait écouler au moins 2 millions de tickets, si l'on se fie aux cumuls de Gangs of New York (2,2 millions) et de Shutter Island (3,1).Il faut dire qu'au-delà de la popularité du comédien et du cinéaste, cette adaptation de la biographie de Jordan Belfort a reçu d'excellentes critiques. Voici un extrait de celle de Première : « Guidé par un script stupéfiant de Terence Winter (ancien de la maison Soprano, aujourd’hui show runner de la série Boardwalk Empire) et par l’autobio non moins stupéfiante de l’ex-trader carnassier Jordan Belfort, Scorsese lance DiCaprio dans un one man show cartoonesque délirant, quelque chose comme la séquence culte sous drogue des Affranchis étendue sur près de trois heures. (...) Le Loup de Wall Street se présente comme un jeu de massacre sans retour, sans recours, sans rédemption ni circonstances atténuantes, une sorte d’appel à la haine sociale contre les requins sans foi ni loi qui passent le film (et leurs vies) à s’en mettre partout : plein les poches, plein le pif, plein les yeux, plein le cul. Pas « goodfellas, » « badfellas » : des sales types. Et un vrai grand film. » (Lire la suite ici