Un film inspiré par l'oeuvre éponyme d'Akira Kurosawa, transposée à Londres en 1950 par le Prix Nobel de la littérature Kazuo Ishiguro (Les Vestiges du jour).
1953. Londres panse encore ses plaies après la Seconde Guerre Mondiale.
Williams (Bill Nighy), fonctionnaire chevronné, est un rouage impuissant dans le système administratif de la ville qui doit se reconstruire.
Il mène une vie morne et sans intérêt, mais tout change lorsqu’on lui diagnostique une maladie grave qui l’oblige à faire le point sur son existence.
Rejetant son quotidien banal et routinier, Williams va alors se dépasser et enfin vivre pleinement sa vie.
En 1952, Akira Kurosawa sortait Ikiru (Vivre), un drame suivant un homme découvrant qu'il était atteint d'un cancer icurable et qui voyait dans cette annonce funeste l'occasion d'apprendre à vivre, enfin. Dans cette version réalisée par Oliver Hermanus (Shirley Adams, Moffie...), c'est Bill Nighy qui le joue, et si l'histoire est transposée en Angleterre, en 1950, le fond reste le même. Expliquant qu'aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours rêvé d'être un gentleman, ce haut fonctionnaire veuf, éloigné de ses enfants et vivant un quotidien "ni heureux, ni malheureux", découvre sa grave maladie. C'est le déclic, qui va le faire briser sa routine pour la première fois, aidé par une jeune fille (Lou Wood, que les fans de Sex Education connaissent bien), qui le surnommait jusqu'ici en cachette "Monsieur Zombie". Voici la bande-annonce de ce film attendu le 28 décembre au cinéma :
Bill Nighy : portrait d'un second rôle essentielCette adaptation de Vivre est signée de Kazuo Ishiguro, l'auteur qui a reçu le Prix Nobel de la littérature en 2017 pour l'ensemble de son oeuvre, et dont deux romans ont été portés à l'écran avec brio : Les Vestiges du jour, de James Ivory, avec Emma Thompson et Anthony Hopkins (1993) et Never Let Me Go, de Mark Romanek, avec Carey Mulligan, Andrew Garfield et Keira Knightley (2010). En plus de Bill Nighy et Lou Wood, on reconnaît sur ces premières images Alex Sharp (Les 7 de Chicago) et Tom Burke (Mank).
ill Nighy : "Pride est l'un des films les plus importants de l'histoire du cinéma britannique"
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