Audrey Pulvar est à couteaux tirés avec les utilisateurs de Twitter. Encore une fois ! La journaliste, régulièrement critiquée sur le réseau social, a provoqué la colère des couteliers français. Insultée, Audrey Pulvar a choisi de répondre à ses détracteurs pendant l’émission Le Grand 8 où elle intervient chaque jour à midi sur D8.

Tout a commencé le 9 octobre dernier, lors d’une banale chronique culinaire. Aux côtés de Jean-Pierre Montanay, chroniqueur culinaire pour Le Grand 8, Audrey Pulvar évoque "les 5 couteaux à avoir chez soi". Quand le spécialiste explique qu’ "il y a deux grands pays qui fabriquent dans le monde, l’Allemagne et le Japon", le sang des couteliers français n’a fait qu’un tour.Offusqués qu’Audrey Pulvar n’ait pas mentionné dans cette séquence le travail de la coutellerie française, certains se sont directement adressés à la journaliste et à la chaîne. C’est notamment le cas d’Yves Charles, à la tête de la coutellerie Perceval qui a écrit un courrier à D8 et a publié sur sa page Facebook : "Madame Pulvar, j’informe vos collaborateurs qu’à Thiers il persiste 100 coutelleries en fonctionnement, 6 forges pour un secteur d’activité employant 2 000 personnes."Sur Twitter, des utilisateurs lui demandent "Pourquoi ne parlez-vous pas des couteaux de cuisine français ?". Audrey Pulvar leur a répondu sur le plateau du Grand 8. Si la journaliste reconnaît que ne pas citer les fabricants français dans cette chronique était "sans doute un impair", elle s’étonne des réactions suscitées : "Sur Twitter, que les gens m’insultent, je commence à être un peu habituée (…) mais j’ai été un peu surprise par la réaction, la colère de certaines personnalités de la ville de Thiers, notamment d’anciens chefs étoilés, de producteurs de couteaux. Qu’on ait commis une erreur, probablement. Mais pourquoi tant de haine ? N’exagérons rien."Et de poursuivre, plus véhémente : "Alors certains disent même "C’est dommage qu’elle ne soit pas venue avec son ministre du Redressement productif de compagnon visiter nos usines", "Comment ça la femme du ministre du Redressement productif ne promeut pas le made in France" ? Mais la femme du ministre du Redressement productif, c’est une femme libre, elle fait ce qu’elle veut, elle dit ce qu’elle veut ! Elle n’est pas au gouvernement !" Une mise au point musclée, saluée par les applaudissements de ses comparses.