-
Un type, dans les vapes, se réveille un matin avec un rein en moins. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Le héros, cherchant les réponses à ces questions, va progressivement se déconnecter de la réalité et de ses proches. Cette histoire incohérente, écrite par Benoît Delépine, accumule les circonstances aggravantes : des dialogues creux, une interprétation très inégale, des méchants à côté de la plaque
(le tandem Moreau-Nahon a l’air de jouer dans un autre film)... L’intensité et la conviction de Denis Ménochet n’y changent rien.
Toutes les critiques de Ablations
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Peuplé d’images fortes, d’une véritable identité visuelle, bâti sur un canevas à la progression inattendue, Ablations peut pêcher par excès de symbolisme, par des dialogues parfois trop insistants. (...) On ne saurait cependant en vouloir au film d’être à la fois un très honnête film de genre qui refuse la facilité, et de donner sa chance à un jeune réalisateur prometteur.
-
Ablations vogue entre vrai horreur, humour noir, et un entre deux qui se cherche souvent. Bien ficelé visuellement, l’ensemble pêche donc parfois par son indécision (thriller ou épouvante), mais la bonne distribution avec un Denis Menochet solide font de ce film de genre, pas si courant dans l’offre française, une curiosité.
-
L'entrée du jeune Arnold de Parscau sur la scène horrifique ne manque pas de style, mais plutôt de fougue, voire de folie. Dommage pour le scénario de Benoît Delépine, qui aurait mérité un traitement plus audacieux et moins premier degré.
-
Dans le rôle du type qui chancelle, Denis Ménochet peine à convaincre. Lourdaud, empêtré dans un registre monolithique, peu enclin à parsemer d’absurde l’engrenage fatal qui menace de le broyer. Difficile alors de s’attacher à son personnage alors que d’une pichenette, ses camarades (Moreau, Nahon, Rebbot) sont capables de créer tout un monde. Dommage pour le film !
-
Du titre au scénario, en passant par son traitement, Ablations rase la moquette.
-
Le premier long métrage du jeune cinéaste breton a bien du mal à trouver sur quel pied danser. Si les défauts inhérents à une première œuvre passent encore, les errances perpétuelles entre enquête étrange et comédie absurde finissent en revanche par lasser.
-
Le film d’Arnold de Parscau se montre à la fois trop et pas assez riche et égare le spectateur à force de démultiplier ses intrigues et d’étoffer sa galerie de personnages. Un film transgenre (en pleine théorie du genre, décidément, c’est une œuvre de son temps) qui ne parvient pas à cautériser les plaies du cinoche de genre tricolore...
-
Un scénario sans consistance pour un thriller paresseux.
-
Malgré une atmosphère poisseuse et l’interprétation enfiévrée de Denis Ménochet, le scénario ne tient pas la distance.
-
Arnold de Parscau, qui signe son premier long métrage, tente un étrange mélange entre l'effroi et le grotesque. Projet audacieux, assez rare dans le cinéma français, à saluer, donc, même si l'ensemble reste trop informe, tant dans la mise en scène que dans la direction d'acteurs.
-
par Stéphanie Belpêche
Ce thriller horrifique part de la légende urbaine du trafic d’organes pour faire le portrait d’un homme qui bascule dans la folie. Malgré une atmosphère poisseuse et l’interprétation enfiévrée de Denis Ménochet, le scénario ne tient pas la distance.