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Avec sa troupe, composée de son frère Denis, de Michel Vuillermoz, d’Isabelle Candelier et de Jean-Noël Brouté, tous fidèles au rendez-vous, Bruno Podalydès a créé un petit monde à part dans le cinéma français. Un monde flottant où les personnages sont toujours à côté de l’essentiel, où rien n’est vraiment grave mais où tout importe, et où l’on rit avec la main devant la bouche par politesse. Armand s’inscrit ainsi dans la lignée d’Albert, le héros indécis de Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers), film fondateur des Poda Brothers : il aspire à contenter son entourage mais ne parvient qu’à le dresser contre lui. En digne héritier de Tati, Podalydès filme les hésitations, les gestes inopportuns et aussi des tours de magie. Drôle, poétique et touchant, avec une Lemercier en grande forme, cet Adieu Berthe... manque juste d’un vrai souffl e dans la mise en scène dont la mollesse confine au manquement
Toutes les critiques de Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Quel bonheur, après l’inégal « Bancs publics », que de retrouver la patte Podalydès – ses retours en enfance, sa poésie désuète, ses jeux de mots et maux du je – pour constater qu’elle n’a rien perdu de son charme ni de son éclat. Quatorze ans après « Dieu seul me voit », l’indécis héros podalydésien est toujours pris des mêmes pulsions face à la difficulté d’aimer : s’enfermer (aux toilettes, dans une malle indienne…) ou se volatiliser (par lâcheté, par un tour de passe-passe…). Mais aujourd’hui le portable veille (SMS ou SOS ?) et la mort rôde (finir dans une boîte ou disparaître en cendres ?). Les Poda, eux, font le bon choix : « rire quand même la vie » (sic). A défaut d’en avoir plusieurs.
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un film plein de situations décalées, burlesques, poétiques et nostalgiques, typiques du cinéma des frères Podalydès. Un cinéma tendre et léger, profond et amusé.
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C'est très beau, ça va assez loin, ça domine totalement la comédie française.
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Une fois de plus, la maison Podalydès and Co a mis au point un moteur à explosion feutrée, fonctionnant au mélange d'humour et de mélancolie douce, comme il y a une folie douce. Remarquablement dialogué, le film foisonne d'idées.
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Le film, entier, est d'une transparence et d'une générosité totale et renversante envers ses personnages. (...) Larmes de rire et de tristesse montent alternativement aux yeux. Les dialogues oscillent entre des mots jouissivement farfelus, réinventés (...) et d'autres incroyablement en place, doux et douloureux, francs et justes.
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Avec "Adieu Berthe", Bruno Podalydès signe une comédie macabre. Et le meilleur film de sa carrière. (...) le cinéaste tient vraiment ses promesses, mêlant à la perfection sa marotte, la magie, une remarquable verve comique et une mélancolie qui ne manque pas de profondeur. Il faut aller à l'enterrement de Mémé : on ne s'est jamais autant amusé.
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Pour leur huitième collaboration depuis Dieu seul me voit, les frères Podalydès livrent un vaudeville au burlesque inventif et truffé de gags légers dont ils ont écrit à quatre mains le scénario. L’un s’est donné le rôle principal (Denis), l’autre celui plus petit d’un croquemort distingué et, bien sûr, la mise en scène (Bruno). Les deux sont irrésistibles, entourés d’acteurs formidables chez eux dans leur univers loufoque, avec une nouvelle dans la troupe : l’inénarrable Valérie Lemercier. Et même si la fin s’enlise un peu, qu’importe : en si délicieuse compagnie, on ne voit pas le temps passer.
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Le film du vertige à l'approche de la maturité, de la confusion des sentiments, des aspirations contradictoires. (...) Drôle, parfois irrésistible. Les éléments typiques du vaudeville sont traités avec un humour verbal délicat.
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Personnages attachants, atmosphère chaleureuse, on se sent bien dans le film de Bruno, écrit à quatre mains avec Denis.
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(...) la vie est mortelle, hé oui ! Face à cette ultime échéance, et plutôt que de tisser une analyse grandiloquente sur l'être et le néant (...) Bruno et Denis Podalydès préfèrent faire semblant... de renouer avec leurs jeux d'enfants (...) Avec "Adieu Berthe (l'enterrement de mémé)", ces deux coscénaristes troussent l'un de leurs plus jolis tours de cinéma.
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Entre poésie et absurde, à travers rire et réflexion, tous les univers du coeur et de l'esprit s'interpellent dans un divertissement d'une gaillarde vitalité.
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Jamais plus peut-être les Podalydès ne retrouveront ce statut de héros capables de renverser une certaine idée de la qualité française, mais "Adieu Berthe" a au moins ce mérite : poser les fondations d'un nouveau départ inespéré pour une oeuvre dont le coup d'arrêt nous laissait tristement orphelins.
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C'est le plus beau, le plus émouvant, le plus enlevé, le plus intelligent, le plus grave et fantasque des films de Bruno Podalydès.
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Une chronique pleine de fantaisie sur les jeux de l'amour et la vie qui passe, inexorablement. Denis Podalydès se glisse à merveille dans la peau de ce feu follet lunaire, tiraillé entre deux femmes qu'il aime, son épouse (Isabelle Candelier, touchante) et sa maîtresse (Valérie Lemercier, gouailleuse). Une attachante comédie burlesque avec un Pierre Arditi grandiose.
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Denis Podalydès n'est jamais aussi drôle et subtil que lorsqu'il est dirigé par son frère dans ce personnage de Pierrot lunaire qui a du mal à prendre sa vie en mains. Avec cet Adieu Berthe, vous pouvez dire adieu à la tristesse.
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Ce doit être bien agréable de faire partie de la famille Podalydès. Ce drôle de film, tendre à coeur et farfelu juste ce qu'il faut, donne l'impression de passer leur porte et d'être autorisé à partager leurs jeux.
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Image absurde d'un quinquagénaire déphasé, juché sur un jouet à roulettes qui fait le lien entre les pôles d'une existence morne : il y a indubitablement quelque chose de l'enfant qui refuse de disparaître.
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En fouillant dans le passé de son aïeul qui vient de mourir, un magicien professionnel, amoureux de sa femme et de son amante déterre des histoires de famille torrides. Poilant !
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[Un] film vraiment drôle et follement triste, pure comédie mélancolique joue par des acteurs en pleine forme. (...) Les situations comiques s'enchâssent les unes dans les autres jusqu'à basculer dans un étourdissement d'émotions. Un film à tiroirs où se cachent des trésors.
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Très habile et franchement séduisant dans ce qu'il raconte (...) "Adieu Berthe" souffre essentiellement d'une mise en scène pataude et bien trop statique, comme effacée derrière la charge du propos et les performances incroyables des acteurs, avec en tête Denis Podalydès et Valérie Lemercier en très grande forme.
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Résoudre sans volonté, c'est le rire Podalydien par excellence : une mécanique qui a des ratés, avec des blagues foireuses comme des pétards mouillés, suivies de déviations hilares - au nombre desquelles un mulot incinéré sur un mini-bûcher. Adieu Berthe avance comme à regret (éternel), ce qui produit par delà le détail des gags égrenés, un übergag structurel : à force de passivité, les non-choix d'Armand (Denis Podalydès) cumulent une indémerdabilité réjouissante.