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Happiness Therapy aurait pu glisser dans la catégorie des films dont on voit les coutures, les intentions et les chichis à des kilomètres. Inquiétude renforcée par le fait qu'il y a quelques années, David O. Russell avait signé une comédie expérimentale littéralement gangrenée par les gadgets (J’♥ Huckabees). Heureusement, le cinéaste se révèle être moins un charlatan poseur qu’un authentique champion de la névrose, dont le premier film, Flirter avec les embrouilles (1996), conceptualisait ce qui sous-tend son oeuvre :l’autodestruction progressive d’une cellule a priori parfaite, qu’elle soit familiale (Fighter), militaire (Les Rois du désert) ou matrimoniale (ici). Happiness Therapy peut d’ailleurs se voir comme l’envers sentimental et surtout optimiste de Fighter. Son scénario confronte une galerie de personnages pétris de bonnes intentions dont l’abnégation flirte avec la folie, et surtout deux héros adeptes de la méthode Coué et programmés pour s’entendre, mais dont l’entêtement menace à tout moment de transformer la rencontre amoureuse en guerre totale. Il s’en dégage une énergie comique folle ainsi qu'une tension dramatique qui maintiennent l’ensemble sur le fil (la dernière demi-heure est à ce titre un petit bijou de suspense romantique). Les acteurs, eux, contribuent largement à la réussite du film. Grande carcasse, belle gueule et débit infernal, Bradley Cooper trouve là son meilleur rôle – une boule de nerfs charmante façon Cary Grant sous acide. Jennifer Lawrence possède ce mélange de sensualité et d’espièglerie tordues qui font les grandes actrices. Et on n’avait pas vu De Niro à pareille fête depuis des lustres, en paternel superstitieux aussi bienveillant que toqué.
Toutes les critiques de Happiness Therapy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une réussite qui doit beaucoup au scénario mais surtout aux interprètes, Jennifer Lawrence en tête.
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Happiness Therapy est une petite pilule du bonheur, une histoire d'amour décalée et tendre qui n'aurait pas une telle intensité sans le couple alchimique formé par Bradley Cooper et Jennifer Lawrence.
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Ce petit film très censé nous faire rire, nous rassure et réchauffe nos cœurs du début jusqu’à la fin, une histoire d’amour magnifique.
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Cette miraculeuse quête du bonheur est sincère, sensible, émouvante et, par moment franchement hilarante. Elle résonne en chacun de nous. Pour longtemps.
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Le film ne devrait pas fonctionner parce que son contenu est trop riche mais bizarrement, ça marche parfaitement, ce film est même spectaculaire. Allez le voir.
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Tout le casting de ce film étrange, dérangeant et profondément romantique sait ce que signifie jouer la comédie !
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La langue bien pendue, un enthousiasme généreux, « Happiness Therapy » est une comédie romantique timbrée sur des gens un peu fous mais au fond on est tous un peu comme eux.
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Bradley Cooper est exceptionnel dans « Happiness Therapy », comédie d’humour tendre.
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Bref, tous les ingrédients pour réussir une bon film indépendant américain, avec des personnages hors normes et des comédiens plus en forme que ceux qu’ils incarnent, des dialogues intelligents et ciselés, et un ton doux-amer, qui font de Happiness Therapy une originale comédie thérapeu-romantique.
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Happiness Therapy c'est un peu Bienvenue chez les zinzins, le charme de Bradley Cooper et de Jenniefr Lawrence en plus. Un duo électrique dirigé tout en finesse par un David O.Russell qui signe un amour de comédie barrée, quelque part entre le meilleur de Woody Allen et la Nora Ephron de quand Harry rencontre Sally. Classe.
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Une comédie romantique, avant gardiste, qui apaise notre stress quotidien.
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Sans vouloir dévoiler l'ultime et prévisible conclusion, on peut pronostiquer que le spectateur sortira de la salle dans un état proche de celui des personnages principaux.
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Jennifer Lawrence, drôle comme triste, est époustouflante.
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Une comédie romantique originale, sensible et généreuse.
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Cette thérapie déjantée (...) est tout aussi enthousiasmante qu'amusante. Tout au long du film au scénario classique les deux amoureux ne cessent de se perdre et de se retrouver dans des situations cocasses.
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Une love story déjantée entre deux êtres paumés sous antidépresseurs... Un film qui fait du bien !
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David O. Russell trousse un cauchemar drolatique dont le jusqu’au-boutisme névrotique de son antihéros malmène les mythes fondateurs de l’American way of life. Caustique, le film reste toujours sur le fil d’une fantaisie rédemptrice qui emprunte à la comédie hawksienne. Pour preuve, l’alchimie paumée-glamour du couple Bradley Cooper-Jennifer Lawrence.
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Ce film est à la fois une comédie originale, souvent désopilante, sur l'optimiste volontaire d'un Candide américain et sur le parler-vrai des "fous". Et une comédie romantique plus classique sur deux héros se courant littéralement l'un après l'autre.
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Certes, HAPPINESS THERAPY n’invente pas grand-chose, et son scénario s’avère même cousu de fil blanc. Mais son récit est si enthousiasmant, ses émotions si justes, riches et sincères, et sa mise en scène si intelligente, qu’il s’impose aisément comme le premier rayon de soleil de 2013.
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(...) la force de "Happiness Therapy" repose sur un équilibre parfait entre la comédie et le drame.
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Pour un film qui a l’air déglingué et incompréhensible à certains moments, il se laisse parfaitement regarder.
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Cette comédie romantique pleine de punch avec dans le rôle principal Bradley Cooper, (...) , est un très agréable moment de cinéma, aidé par une belle bande sonore, Stevie Wonder et d’autres stars de la chanson étant de la partie. On retrouve avec plaisir l’énergie de Chris Tucker (...). On est étonné par le ton décalé de cette histoire qui se termine bien et sait entretenir du début à la fin un beau suspense. Autre surprise de cette comédie, la présence de Robert De Niro (...)
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Certains films sont si charmants et agréables que l’on excuse certaines idées un peu idiotes.
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(...) une comédié romantique aussi bipolaire que ses héros (...) Bradley Cooper, lézardé, éruptif, séduisant [et] Jennifer Lawrence, vulnérable, culottée, craquante.
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Dès ses premiers plans, Happiness Therapy se lance à corps perdu dans cette romance entre deux êtres pas comme les autres et ballotés par la vie. Tout est là, à sa place : le petit jogging du retour à la vie, l'image désaturée, la pop-berceuse, le couple d'amis normaux. Ne manque plus que l'ami invisible et des nuages en forme d'animaux.
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Par son ton décalé et son humour très acide Hapiness Therapy souffle un vent de fraîcheur dans le genre de la comédie romantique.
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Un feel good movie maladroit au duo particulièrement attachant.
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Psychodrame satirique glissant joliment vers le feel good movie, la fable touche d'autant plus qu'elle est à l'image de son couple star : barrée et imprévisible. Un couple magique que forment une Jennifer Lawrence étincelante et un Bradley Cooper d'une intensité insoupçonnée. Plus le film avance, plus le plaisir croît. Au point que le concours de danse final, orchestré avec maestria, est un pur moment de bonheur.
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David O'Russell confirme ses immenses qualités de directeur d'acteurs. Sous son égide, Robert De Niro n'a pas été aussi émouvant au cinéma depuis une éternité, Jacki Weaver dont le regard est toujours affectueux, bienveillant, réparateur joue aux antipodes de son personnage de marâtre manipulatrice dans "Animal Kingdom", Jennifer Lawrence en veuve rédemptrice, prisonnière de son passé et d'une réputation, se révèle absolument éblouissante et Bradley Cooper (oui, Bradley Cooper !), playboy que l'on a peut-être trop rapidement rangé dans les Very Bad Trip, trouve enfin le rôle qui va le faire décoller.
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Seule la comédie américaine sait conférer assez de grâce à quelques arabesques gauches de deux acteurs falots pour nous donner à croire, le temps d’une scène, que la paix de nos dérèglements se niche dans leur chorégraphie.
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Ça crie, ça parle vite, c’est un peu décousu, mais le duo d’acteurs fonctionne à merveille : Bradley Cooper campe un névrosé très attachant, qui recommence à croire au bonheur grâce au grain de folie contagieux de la sautillante Jennifer Lawrence. En dépit de sentiers tortueux et inattendus, on sait que pour ces deux-là, l’amour est au bout du chemin.
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C’est l’exemple typique du film qui, à force d’omniprésence médiatique, finit par convaincre tout le monde qu’il est bien. (...) Visuellement déjà, avec ses travellings loufoques à répétition, le film peine à s’éloigner du registre comique. Quant à Bradley Cooper et Jennifer Lawrence, (...) ils ne réussissent hélas pas à rendre leurs personnages crédibles, forcés d’enchaîner les crises d’hystérie et réactions caricaturales. Malgré tout, ‘Happiness Therapy’ reste divertissant grâce à ses dialogues corrosifs et son humour noir, mais aussi grâce à des seconds rôles maîtrisés.
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Il sort de l'hôpital psychiatrique, elle est veuve et dépressive, chacun habite de nouveau chez ses parents. La comédie romantique remise à jour par David O. Russell ("Fighter") dans une Amérique cabossée. Ultrafabriqué, mais porté par deux acteurs radieux.
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Jennifer Lawrence surjoue, il n’y a que des cours de théâtre qui pourrait la faire évoluer. Le choix des autres acteurs est vraiment bien choisi.
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Avec "Happiness Therapy", Russel s’essaie à la comédie romantique, avec l’intention louable de mettre un peu de piment dans un genre sirupeux.
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Un homme en dépression reconstruit sa vie au contact d’une veuve. David O. Russell signe un étrange feel good movie, condensé pas toujours heureux de chronique socialo-familiale et de romcom. Mais, les acteurs donnent à l’ensemble un charme certain.
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Une comédie sympathique qui décrochera un sourire même aux plus grincheux. Une petite sensation du cinéma américain, qui ne méritait cependant pas tout ce battage médiatique...
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Après une première partie prometteuse, et malgré ses beaux premiers rôles, le film se laisse vite rattraper par les conventions auxquelles il parvenait à échapper.
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Une citronnade psycho-romantique un peu trop chimique, bénéficiant néanmoins de la fraîcheur miraculeuse de Jennifer Lawrence.
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Le film de David O.Russel a fait parler de lui Outre-Atlantique et ça y est le phénomène Happiness Therapy arrive enfin jusqu'à nous. Retour réussi à la comédie pour le réalisateur, qui offre un long-métrage plein de fausses notes, mais qui parvient étrangement à nous ensorceler.
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Une "Therapy" proche du placebo...
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Une erreur de calcul du début à la fin.