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Pourquoi réserver au dossier de presse, et donc aux seuls journalistes, la clé de la principale porte d’entrée du film ? En ignorant qu’il raconte sur le mode de la fiction les derniers mois du grand Louis Malle et l’impact de sa mort annoncée sur sa fille, le spectateur se retrouve devant un mélodrame sec, dont le minimalisme visuel et narratif dévoile ponctuellement des séquences à l’écho persistant mais abstrait. Pour y trouver le minimum d’incarnation requis, mieux vaut donc être au fait de cette donnée bizarrement tenue secrète.
Toutes les critiques de Jeunesse
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est sûr, Justine Malle prend la relève en assumant son héritage (elle inclut même un extrait du documentaire de son père sur l'Inde) mais en traçant sa propre route. De beaux débuts!
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Avec ce premier long-métrage, la fille de Louis Malle explore les mois qui ont précédé le décès du réalisateur. Bouleversant.
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Exercice autobiographique sensible mais assez fade.
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La fille du cinéaste Louis Malle relate l’année où son père fut emporté par la maladie sans parvenir à partager les émotions qui la traversèrent.
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Fille de Louis Malle et d'Alexandra Stewart, l'auteure de ce premier film attachant raconte le parcours d'une jeune fille prise entre ses premiers émois amoureux et la mort de son père. D'une grande justesse, Esther Garrel insuffle fougue et fragilité à ce récit d'apprentissage autobiographique.
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Il n'est pas sûr que la culpabilité fasse un grand film.
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La fille de Louis Malle signe un premier film tout en délicatesse entre amour filial et réserve.
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Ce film de Justine Malle (fille de Louis) a le mérite de révéler une jeune actrice, Esther Garrel (fille de Philippe), qui joue le rôle d'une adolescente, inspirée de celle qu'a été l'auteure, à un moment charnière de sa vie : alors qu'elle était amoureuse pour la première fois, son père tombait gravement malade. Le film illustre de manière un peu laborieuse ce programme scénaristique.
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La cinéaste a donc réalisé son entreprise de déculpabilisation et de mise en avant de ses atermoiements insignifiants et peut donc retourner à une autre activité que celle de metteur en scène, en laissant tranquille la mémoire de ce père parti trop tôt, cinéaste accompli. La pudeur aurait voulu qu’elle n’en fasse pas une pseudo-fiction ; raconter son « traumatisme » dans un livre eut été amplement suffisant.
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Trop intellectualisé, trop de nombril, pas d'émotion.