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On attendait forcément avec impatience le retour à la comédie, quatorze ans plus tard, du réalisateur de Dikkenek. Mais si Luckydébarque avec la pression de ne pas décevoir, ses premières minutes se révèlent rassurantes : on découvre une nouvelle galerie de bras cassés, promesse de fous rires à venir. L’ensemble tient certes de la compilation de mini-sketchs mais l’humeur et l’humour répondent présents. Puis, le film se concentre sur une intrigue en particulier –deux potes sans le sou volent un chien de la brigade des stups pour dénicher des substances à dealer– et laisse en plan tout un tas de personnages qui n’auront donc eu que quelques scènes pour exister. À partir de là, le récit patine, les situations attendues s’enchaînent, les gags tombent à plat et les comédiens sont poussés à forcer le trait pour arracher des rires. Sans doute l’attente était trop forte.