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Après s’être aventuré en terres rohmeriennes (Au revoir, l’été) puis avoir proposé une variation sur le Théorème de Pasolini (Harmonium), Kôji Fukada s’empare aujourd’hui du thème très à la mode des rapports homme-machine dans ce huis-clos entre une femme agonisante et son androïde domestique. Dommage que l’étrangeté et l’ambition du projet (Sayônara se déroule dans un Japon totalement irradié après une catastrophe nucléaire, et met en scène un “véritable” androïde, Geminoid F, crédité au générique) s’étiolent au fil d’un récit aride, prévisible et aux éclats poétiques trop démonstratifs.