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« Il faut se méfier de l’eau qui dort » pourrait être l’accroche de Workers. Si le film débute par l’observation de deux travailleurs pauvres mexicains, il prend peu à peu un virage saugrenu et profondément humaniste afin de nous raconter une nouvelle lutte des classes. Drôle et touchant, ce deuxième long métrage de Jose Luis Valle, au rythme particulièrement lent et aux plans fixes prolongés, nous rend attentifs aux détails car c’est en eux que résident la véritable subversion, mais aussi l’émotion.
Toutes les critiques de Workers
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Adepte d’un humour grinçant qui fait mal, le réalisateur José Luis Valle livre une œuvre inspirée qui dénonce avec beaucoup de virulence la déshumanisation de la société capitaliste. Rigoureux, mais enthousiasmant.
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Une mise en scène de miniaturiste d'où jaillit, sans crier gare, un humour salvateur et goguenard
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Premier film hypnotique, Workers agit, comme ses personnages, en sourdine mais avec force et subtilité.
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Cocasses et néanmoins mises en scène de façon aussi vraisemblable que cruelle, ces situations se révèlent par touches, comme dans un jeu de piste qui ne nécessite que peu de dialogues. Du coup, c’est le mystère des protagonistes qui reprend le dessus et captive. Sans avenir ni pécule malgré des années de dévouement, ils ne sont toutefois pas dépeints comme de simples victimes. Leurs désillusions ouvrent la porte à plusieurs possibilités, pas seulement humoristiques…
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Si José Luis Valle prend un peu trop son temps, il livre ici une critique sociale d’autant plus corrosive qu’elle s’accompagne de fulgurances comiques aussi hilarantes qu’inattendues.
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La mise en scène, extrêmement précise, fait la part belle aux mouvements de caméra discrets mais très étudiés, aux plans fixes, qui impriment un rythme lent à cette œuvre visuellement fascinante.
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Avec ce premier long-métrage, le Mexicain José Luis Valle pose sur les rapports de classe et de domesticité dans la société mexicaine un regard caustique, distillant dans une mise en scène minimaliste un burlesque cruel et absurde.
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Jose Luis Valle déroule tout un tissu d’absurdités, des décalages si subtils que l’on se prend à en sourire avec trois secondes de retard.
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Avec un scénario malin qui joue sur l’absurde mais une mise en scène un peu trop étirée, le Mexicain José Luis Valle pointe la détresse des plus démunis de son pays, s’attarde sur le cas particulier de Tijuana, ville frontalière toujours soumise à la pression de l’Amérique et de l’argent-roi. C’est drôle, cruel, mais un peu longuet.
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"Workers" ne manque ni d’originalité ni de sensibilité, malgré un rythme d’une extrême lenteur et un usage abusif de longs plans-séquences qui nuisent à la dramaturgie de l’histoire.
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Sous la maîtrise formelle de ce film mexicain perce peu à peu un humour étonnant, à la fois mordant et chaleureux.
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Beau sujet que cette révolte intime des déclassés que Valle traite lui aussi avec une certaine monotonie, misant sur la cohérence de la forme et du fond (là, c'est réussi), alors qu'un dynamitage plus rapide aurait tout autant atteint son but.