La fermeture temporaire du Grand Rex n’était pas un cas isolé.
On s’en souvient, il y a quelques semaines le Grand Rex à Paris avait annoncé devoir fermer ses portes au mois d’août, faute de spectateurs. Une première pour la prestigieuse salle parisienne. Cette annonce avait fait l’effet d’une bombe tant ce cinéma est un symbole à plus d’un titre.
Selon nos confrères du Film Français, cette fermeture temporaire (espérons-le) est de moins en moins une exception, beaucoup ayant décidé de suivre cette exemple, histoire de limiter la casse. Faute de films porteurs en nombre suffisant (ou qui disparaissent des calendriers de sorties), de spectateurs échaudés par les contraintes sanitaires, de la canicule qui ne pousse pas vraiment à aller au cinéma, des vacances… le box-office s’effondre. Du coup, plusieurs exploitants, pour la plupart indépendants, ont décidé de fermer provisoirement leurs salles. Le problème étant que, parmi eux, certains ne fixent même pas de date de reprise…
Ainsi, l'exploitant Patrick Brouiller (notamment du Palace à Epernay) se confie au magazine professionnel : "Nous sommes à -80% de fréquentation chaque semaine depuis la réouverture. Nous avons pourtant bénéficié du chômage partiel et du report crédit, mais comme il n’y a aucune nouvelle mesure de soutien actuelle, nous ne pouvons plus tenir. […] il s’agit d’un cas force majeure. […] Nous espérons repartir à la fin du moins, après trois ou quatre semaines de fermeture, mais il faut qu’il y ait une offre de films significative et un plan d’urgence et un plan de relance."
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