La nageuse sud-africaine Charlène Wittstock s'apprête à faire son entrée parmi les princesses de Monaco en épousant vendredi 1er juillet et samedi 2 juillet 2011 Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco. Bien qu'elles lui aient réservé un accueil chaleureux dès son arrivée sur le Rocher en 2006, parce qu'elles aiment profondément leur frère et souhaitent qu'il puisse trouver une femme capable de l'accompagner dans sa mission de Chef d'Etat, les deux filles du prince Rainier II de Monaco et de la princesse Grace Kelly sauront-elles s'effacer face à la bientôt première dame de la Principauté ? Charlène saura-t-elle faire preuve d'autant d'élégance que Caroline, qui a hérité de la beauté et de la sagesse de sa mère ? Montrera-telle autant de sincérité et de spontanéité que Stéphanie ? Comme Grace, Caroline et Stéphanie, celle qui confie son impatience d'être mère aux médias jouera-t-elle son rôle aussi bien que ses aînées ? Enfin, Albert et Charlène vivront-ils un amour aussi fort que Grace et Rainier ?Si les réponses à ces questions ne viendront qu'avec le temps, dressons les portraits des deux princesses du Rocher depuis bientôt trente ans, après la disparition tragique de leur mère la princesse Grace de Monaco le 14 septembre 1992 dans un grave accident de voiture.Caroline : une princesse classiqueNée le 23 janvier 1957, soit neuf mois après l'union princière de Rainier II de Monaco et Grace Kelly, Caroline de Monaco est l'aînée des Grimaldi. Intelligente et distinguée, elle a toujours joué à la perfection son rôle de grande soeur auprès d'Albert, l'héritier au trône. Privée de ce pouvoir, elle joue, comme sa mère, de sa séduction naturelle mais va beaucoup souffrir des comparaisons. Romantique et discrète comme Grace, Caroline a toujours adopté un look classique, mis à part pendant ses études où elle essaie, par un comportement parfois excessif et provocant, de se faire sa place dans le Paris branché. Son premier mariage en juin 1978 avec Philippe Junot sera l'occasion pour elle de montrer sa force de caractère. Lorsqu'elle divorce plus d'un an après, sa mère sera à ses côtés pour l'aider à remonter la pente. Chose qu'elle fera rapidement grâce à son second époux et père de ses trois enfants, Stefano Casiraghi. Leur mariage en décembre 1983 lui donne la stabilité et l'autorité dignes d'une princesse. Au décès de son épouse, Rainier laisse même entendre que Caroline pourrait être une bonne alternative à la succession. Père et fille monopolisent l'attention, face à un Albert plus calme et secret, pourtant âgé d'un an de moins seulement, et surtout plus proche de la cadette Stéphanie.Stéphanie : une princesse moderneLa maternité a aussi transformé la jeune Stéphanie de Monaco, intrépide et rebelle, longtemps appelée "l'enfant terrible du Rocher". Née bien après ses deux aînés, le 1er février 1965, la cadette des Grimaldi sait qu'elle n'aura jamais à jouer un rôle officiel et en profite pour développer un caractère indépendant qui reflète une personnalité authentique. Simple et franche, elle assume son côté rock, sportif et très américain, loin de l'image que les Monégasques se font d'une princesse. En réalité, la jeune fille a du mal à trouver sa place, d'autant qu'au moment du décès de sa mère, la presse n'aura aucun scrupule à la soupçonner d'avoir provoqué l'accident. Blessée, elle choisit de profiter de son statut pour se rapprocher du showbizz. En 1986, elle cartonne dans les charts avec le single Ouragan, qui sera suivi d'autres morceaux et d'un album. Elle expose au grand jour ses premières histoires d'amour avec des "fils de", Paul Belmondo et Anthony Delon. En 1992 et 1994, elle met au monde deux enfants hors mariage, pour que son père le prince Rainier accepte enfin qu'elle épouse son ancien garde du corps, Daniel Ducruet. Malheureusement, la presse à scandales découvre une faille dans le couple, qui divorce en octobre 1996, un an après le mariage. Stéphanie souffre alors terriblement mais parvient à avancer grâce à à la maternité.Deux princesses apaisées qui ont trouvé leur voieAprès le décès de son mari Stefano Casiraghi en octobre 1990, Caroline accède au rang d'altesse royale en épousant en janvier 1999 le prince Ernst August de Hanovre. De cette troisième union naît un quatrième enfant, SAR la princesse Alexandra de Hanovre. Comme Grace, Caroline va trouver sa force auprès de ses enfants qui la comblent, et reprendre le flambeau de sa mère sur plusieurs terrains, dont l'art et la femme. En effet, la princesse Caroline de Monaco devient en 2003 ambassadrice de bonne volonté pour l'Unesco, en particulier dans la protection de l'enfance, de la famille, et l'éducation des femmes. Elle est aussi présidente de l'Amade mondiale, pour aider les orphelins et les enfants vulnérables. En 2005, son frère la nomme Commandeur du mérite Culturel pour son aide au développement des Arts et de la Culture en Principauté (elle est présidente de la Fondation Prince Pierre, des Ballets de Monte-Carlo, de l'Orchestre philarmonique de Monte-Carlo, de l'Opéra, et du Printemps des arts).Très tôt, Stéphanie s'est elle aussi trouvé une mission auprès de la jeunesse de Monaco (un centre porte même son nom). Plus discrète au niveau de sa vie privée, elle continue cependant à étonner en mettant au monde un troisième enfant, Camille, le 15 juillet 1998, puis en épousant à Genève en septembre 2003 un acrobate de cirque portugais, Adan Lopez Peres. Finalement divorcée, Stéphanie décide de se consacrer à ses enfants et à cette cause qu'elle défend depuis moins de dix ans, la lutte contre le Sida et le VIH. Elle préside en effet depuis 2003 Fight Aids Monaco (association Femmes face au sida devenue en 2004 FAM) et a été nommée représentante spéciale de l'Onusida en 2006. Comme Caroline, elle a su trouver la paix en travaillant pour Monaco et la communauté internationale.A Charlène de trouver la sienne...A 54 ans et 46 ans, les deux princesses ont aujourd'hui trouvé leur voie, comme l'avait fait leur mère la princesse Grace en vingt-six ans de règne, avec le bal de la Croix-Rouge et le bal de la Rose par exemple, deux grands rendez-vous à la notoriété planétaire. De nombreuses autres missions attendent encore Charlène, qui pourra par exemple épauler son mari dans le développement des technologies et la protection de l'environnement, ses deux combats ; ou bien se servir de son amour pour le sport, de son soutien au handicap et de son éducation en Afrique du Sud pour trouver elle aussi sa place à Monaco et à l'international.Camille DuboisSuivez @camduboisnews sur Twitter
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- PHOTOS - Caroline et Stéphanie de Monaco : retour en images sur les deux futures belles soeurs de Charlène Wittstock
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