DR

Mercredi 15 mai, 13e Rue diffuse Paris, Capitale du crime, un documentaire incarné par Frédéric Diefenthal. Pour en parler, nous avons suivi l'acteur dans une visite du côté sombre de la capitale.

Ce n'est pas dans un taxi que Frédéric Diefenthal nous emmène dans son Paris, Capitale du crime, mais dans un bus aux couleurs de la chaîne 13e Rue. Avec une poignée de journalistes, une visite guidée commence. Pour ce documentaire diffusé à 20h45 ce mercredi, l'acteur s'est immergé dans les plus célèbres crimes de l'histoire de Paris. Lui qui a interprété beaucoup de rôles de policiers a trouvé intéressant ce travail : "C'est amusant d'être le narrateur et maître de cérémonie de ce documentaire" explique-t-il.Et son sujet, Frédéric Diefenthal le connait sur le bout des doigts. Il n'a pas simplement lu les commentaires écrits pour lui, il s'est investi totalement. A tel point qu'il a co-écrit le livre Paris Capitale du crime (chez Michel Lafon) avec Paul-Henri Moinet. Un concept qui rappelle celui de Métronome de Lorant Deutsch ? Rien d'étonnant. C'est le même producteur, Froggies Media, qui a proposé le projet de Paris, Capitale du crime à Frédéric Diefenthal.Cette visite part du 2e arrondissement de Paris, rue de Montmartre, où Jean Jaurès est assassiné le 31 juillet 1914. Dans le documentaire, Frédéric Diefenthal s'intéresse aux conséquences de ce meurtre sur la politique internationale. "Il aurait vécu normalement, le monde serait différent, j'en suis persuadé" lâche l'acteur.Dans le documentaire, Frédéric Diefenthal se rend sur 10 lieux emblématiques des crimes dans la capitale, à l'adresse du docteur Petiot dans le 16e, qui rackettait et éliminait des juifs qui lui demandaient de l'aide, mais aussi dans le 18e à la rencontre de la bande à Bonnot mais aussi porte de Clignancourt où la police abat Jacques Mesrine, alias l'ennemi public numéro 1. Après nous avoir raconté l'affaire Bruno Cholet, le faux taxi meurtrier de la rue de Rivoli, c'est la fin de la visite guidée. Il est temps de rentrer... en taxi.