Date de sortie 7 décembre 2016
Durée 82 mn
Réalisé par Viviane Candas
Scénariste(s) Viviane Candas
Année de production 2016
Pays de production France
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

En rencontrant ses anciens compagnons de combat, le film suit le parcours d’Yves Mathieu, anticolonialiste en Afrique Noire puis avocat du FLN. À l’indépendance de l’Algérie, il rédige les Décrets de Mars sur les biens vacants et l’autogestion, promulgués en 1963 par Ahmed Ben Bella. La vie d’Yves Mathieu est rythmée par ses engagements dans une Algérie qu’on appelait alors « Le Phare du Tiers Monde ». La réalisatrice, qui est sa fille, revient sur les conditions de son décès en 1966.

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Critiques de Algérie du possible

  1. Première
    par Vanina Arrighi de Casanova

    En revenant sur les circonstances (mystérieuses) de la mort de son père, militant anticolonialiste, avocat du FLN et conseiller du régime à l’indépendance du pays, la réalisatrice d’Algérie du possible esquisse en filigrane un panorama de la révolution algérienne, cette période de guerre et de l’après-guerre surtout, quand le pays fut un temps le "Phare du Tiers Monde", le refuge des révolutionnaires et la tête de pont des non-alignés. Composé de témoignages plus ou moins édifiants des collègues ou compagnons de lutte du père disparu, le film, document passionnant sur l’Algérie des années 1960 quand il creuse vraiment une piste, souffre d’une trop grande dispersion et d’un manque de pédagogie. L’enquête de cette fille à la recherche de son père se mène parfois au détriment de l’analyse historique que l’on aimerait que le film soit plus.