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Djinns peut-être fédérateur pour un nouveau public adepte d'aventures extraordinaires et peu friand de frayeurs et d'hémoglobine. On croise les doigts pour lui. C'est un peu comme l'Euro 2016. Si Djinns séduit par son dossier, nul doute qu'une nouvelle ère pourra s'ouvrir à ce cinéma-là dans notre contrée.
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par Yann Lebecque
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Les critiques de la Presse
Une fois de plus, hélas, le cinéma de genre français rate le coche et risque, à force de faux pas, de condamner une production déjà bien altérée par une certaine pusillanimité des producteurs et distributeurs nationaux, qui ne peuvent qu'être confortés dans leur prudence extrême face à un tel résultat.
Il nous donne à voir quelques créatures fantomatiques surprenantes mais leurs apparitions sont rarement efficaces et ces esprits maléfiques ne font que rendre les soldats fous à s'entre-tuer. Un film ambitieux mais frustrant à tout point de vue.
(...) il en résulte une oeuvre particulièrement déséquilibrée, avec un personnage de traître absolument inutile au déroulement de l'intrigue, des séances de pétage de plombs en roue libre, un manque absolu d'ambiance et de point de vue, des séquences sabotées par un refus marqué d'utiliser les effets adéquats et enfin une écriture quelque peu paresseuse qui transforme un MacGuffin en twist thématique.
Si l’essai est inégalement réussi en raison d’une écriture bancale et de personnages stéréotypés, la réalisation parvient en revanche à instaurer un climat de trouble et d’angoisse dont la portée politique est indéniable.
Les (bonnes) intentions sont là, évidentes, mais le résultat est décevant. La faute à des "performances" atrocement caricaturales, à un scénario qui ne choisit jamais son camp et à une mise en scène qui a tendance à s'ensabler régulièrement.