Synopsis
Un jeune homme travaillant dans une entreprise de feux d'artifices sauve une jeune femme mystérieuse d'un accident sur un passage à niveau. Il ne sait pas encore à quel point elle va bouleverser sa vie
Titre original | Honki no shirushi: Gekijôban |
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Date de sortie | 18 mai 2022 |
Durée | 124 mn |
Réalisé par | Kôji Fukada |
Avec | Win Morisaki , Kaho Tsuchimura , Shôhei Uno |
Scénariste(s) | Shintaro Mitani, Kôji Fukada |
Année de production | 2020 |
Pays de production | Japon |
Genre | Drame |
Couleur | Couleur |
Un jeune homme travaillant dans une entreprise de feux d'artifices sauve une jeune femme mystérieuse d'un accident sur un passage à niveau. Il ne sait pas encore à quel point elle va bouleverser sa vie
Au départ, il y a un manga de Mochiru Hishisato dont Kôji Fukada s’est emparé d’abord en série puis sous la forme de ce diptyque. L’occasion pour un cinéaste qui aime à varier les genres (la chronique adolescente avec Au revoir l’été, la fiction post- apocalyptique avec Sayônara, le thriller social avec L’Infirmière…) de s’essayer à la fresque amoureuse. L’histoire de l’employé d’une entreprise de feux d’artifice dont le cœur qui balance mollement entre deux collègues de bureau s’embrase soudain pour une jeune femme riche en secrets rencontrée par hasard. Le titre des deux films résume parfaitement l’ossature de l’intrigue - l’objet de sa passion ne va cesser de disparaître mystérieusement quand il cherche à s’en approcher puis de redébouler dans sa vie dès lors qu’il a décidé de l’oublier – mais pas la manière dont la fait vivre à l’écran Fukada. Dans un registre de thriller où plane une ambiance surnaturelle à la Lynch (en particulier dans l’apparition et la disparition brusque des personnages secondaires). Et dans la manière de s’emparer du mythe de la femme fatale pour le déconstruire en montrant comment dans une société machiste, c’est le simple fait qu’une jeune femme aspire à être libre et donc insaisissable qui la rend aussi fascinante. Le cinéaste revisite ici les codes de la comédie romantique avec un ton ludique inédit dans son travail. Il y a certes des trous d’air pendant les 4 heures du récit mais rien qui ne vienne mettre en péril l’essentiel : la fascination qu’exercent ces personnages et l’incapacité à anticiper ce qu’ils vont faire dans la seconde qui suit.
Au départ, il y a un manga de Mochiru Hishisato dont Kôji Fukada s’est emparé d’abord en série puis sous la forme de ce diptyque. L’occasion pour un cinéaste qui aime à varier les genres (la chronique adolescente avec Au revoir l’été, la fiction post- apocalyptique avec Sayônara, le thriller social avec L’Infirmière…) de s’essayer à la fresque amoureuse. L’histoire de l’employé d’une entreprise de feux d’artifice dont le cœur qui balance mollement entre deux collègues de bureau s’embrase soudain pour une jeune femme riche en secrets rencontrée par hasard. Le titre des deux films résume parfaitement l’ossature de l’intrigue - l’objet de sa passion ne va cesser de disparaître mystérieusement quand il cherche à s’en approcher puis de redébouler dans sa vie dès lors qu’il a décidé de l’oublier – mais pas la manière dont la fait vivre à l’écran Fukada. Dans un registre de thriller où plane une ambiance surnaturelle à la Lynch (en particulier dans l’apparition et la disparition brusque des personnages secondaires). Et dans la manière de s’emparer du mythe de la femme fatale pour le déconstruire en montrant comment dans une société machiste, c’est le simple fait qu’une jeune femme aspire à être libre et donc insaisissable qui la rend aussi fascinante. Le cinéaste revisite ici les codes de la comédie romantique avec un ton ludique inédit dans son travail. Il y a certes des trous d’air pendant les 4 heures du récit mais rien qui ne vienne mettre en péril l’essentiel : la fascination qu’exercent ces personnages et l’incapacité à anticiper ce qu’ils vont faire dans la seconde qui suit.
Ce qu’il faut voir en salles
Un drame amoureux traité comme un thriller à rebondissements aux ambiances lynchiennes. Une déconstruction subtile du mythe de la femme fatale.