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Après un court métrage tiré de ses archives inédites, elle [la réalisatrice] propose ici un montage incluant des interviews de quelques personnages-clés de la vie du peintre, comme sa petite amie Suzanne Mallouk ; Fab 5 Freddy, pionnier noir du hip-hop, qui évoque le racisme omniprésent hors de la petite communauté ; ou Bruno Bischofberger, qui lui fit rencontrer Andy Warhol. Si l’interview, filmée par la réalisatrice en 1986, soit deux ans avant l’overdose de Basquiat, n’est pas d’un intérêt fracassant au-delà de la beauté enfantine du « Radiant Child », les images de l’artiste au travail, les archives du show télé câblé TV Party et les répétitions de son improbable groupe de musiciens baptisé Gray font revivre le mythe et l’époque.
Toutes les critiques de Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans The Radiant Child, Basquiat est lui-même, en tout cas tel qu'il a bien voulu se montrer dans ces images et entretiens parfois inédits. Le documentaire démythifie l'homme et le remet à sa place : au panthéon des grands artistes contemporains.
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Le film de Tamra Davis captive quand il fait revivre la fièvre créatrice du New York des années 1970 et 1980, ou quand il combat l'idée reçue d'un artiste forcément « dilettante » parce que night-clubber (Basquiat a signé plus de 2 000 peintures ou dessins en à peine huit ans !). Mais on aurait aimé en apprendre davantage sur son oeuvre, et beaucoup moins sur ses petites amies ou sa dépendance à l'héroïne...
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Conférant du coup une légitimité particulière à ce travail sur le parcours mouvementé de ce prodige de la peinture contemporaine mort à 28 ans.