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La randonnée alcoolisée d’une fanfare ardennaise sur les routes de Belgique et d’Allemagne se transforme en odyssée existentielle sous l’impulsion de Vincent, le bizarre chef du groupe. Filmé caméra à l’épaule façon faux documentaire, avec ses témoignages face caméra et ses scènes improvisées, Le Grand’Tour préfère pourtant la voie de l’émotion à une
succession de bitures potaches. La mise en scène crée une proximité avec les personnages, et l’on s’attache plus que de raison à ces héros improbables sur le chemin de l’illumination.
Toutes les critiques de Le grand'tour
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette échappée fantastique sur les routes de Belgique et d'ailleurs est une bouffée d'air de complicité.
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Le Grand’Tour est un film étonnant, dont les détours inattendus entre documentaire et fiction, farce et drame, empêchent toute lecture univoque. Il faut savoir déceler dans cet objet cinématographique inclassable, au-delà de sa trompeuse modestie, les qualités d’un conte philosophique moderne
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L’ambiguïté qui plane dès lors au-dessus de chaque scène, surtout les plus déconnantes (la visite chez un châtelain particulièrement accueillant), donne au film son rythme et toute sa curiosité. Dommage qu’en fin de parcours, afin de boucler l’arc narratif, le film prenne un tournant poétique artificiel, expliquant ce qu’il avait plutôt bien montré jusque-là.
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Un hymne à la fumisterie, et à la liberté qui l'accompagne en sous-main. (...) Une sorte de "Délivrance" burlesque, sauce wallonne. (...) Il est clair que vrai sujet du film est l'utopie et qu'il en offre une perspective assez actuelle.
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Une aventure humaine que l'on ne connaîtra qu'une fois dans sa vie. Ou jamais. Entre documentaire et fiction, Jérôme Le Maire va filmer ce périple, écrivant à mesure le destin non écrit de ces hommes en route pour ailleurs et nulle part.
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Même si l’alcool sert souvent de toile de fond à cette déambulation mi-champêtre mi-citadine, le réalisateur sait rendre attachant chacun des protagonistes. Tout aussi foutraque qu’émouvant, ce Grand’Tour vaut largement le détour.
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Entre documentaire et fiction, Jérôme Le Maire s'amuse avec les genres et fournit un travail de mise en scène plein de maîtrise.
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un documenteur éthylique et touchant.
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Une fanfare de fêtards quadragénaires part écumer les carnavals de Belgique. Tourné comme un documentaire très légèrement fictionné, le road-movie alterne la truculence pure et les moments de spleen de ces « adulescents » effrayés de passer à côté de leur vie. Une réponse belge et pluvieuse aux comédies régressives de Judd Apatow.
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Une curiosité, toujours sur la limite : entre documentaire et fiction, chronique poignante et gros nanar jemenfoutiste. Fragile et plutôt attachant.