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Inspiré de l’enquête rigoureuse du procureur et écrivain Vincent Bugliosi (célèbre pour avoir instruit le procès de Charles Manson), ce premier film a pour mérite de relayer le propos de l’auteur, qui entendait tordre le cou aux théories conspirationnistes en concluant qu’Oswald avait agi seul. Mais ce qui passe par l’écrit ne fonctionne pas en images. Faute de structure adaptée, Parkland ressemble à une accumulation de précisions anecdotiques. On peut être surpris par ce qui ressemble à un contrechamp du film d’Abraham Zapruder, mais la multiplication des points de vue génère une confusion encore accentuée par le fait que des semi-stars interprètent sans conviction des gens ordinaires. La seule à tirer son épingle du jeu est Jacki Weaver, dans le rôle de la mère opportuniste du meurtrier.
Toutes les critiques de Parkland
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pour parvenir à nous faire vivre la mort de Kennedy comme si nous y étions, Landesman a enfilé sa casquette de reporter et rassemblé les détails les plus précis et donne un visage à
l’événement et non un point de vue politique. -
“Parkland”, du nom de l'hôpital où moururent le président JFK et Lee Harvey Oswald, revisite avec brio l'un des traumas fondateurs de la mythologie contemporaine.
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Ce premier long métrage, d’une incroyable maîtrise formelle, retrace avec une précision chirurgicale la chronologie des événements survenus durant les trois jours qui ont suivi la mort de JFK. Cette fiction réaliste, agrémentée d’images d’archives, s’intéresse à ceux qui ont été mêlés au drame : le personnel médical qui a pratiqué la tentative de réanimation, le vidéaste amateur qui a filmé l’assassinat, la famille de Lee Harvey Oswald, les services du FBI... Peter Landesman livre un document humain passionnant, qui alimente un peu plus l’un des faits marquants de l’Histoire.
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Si lon peut reprocher des excès mélos, nul ne peut nier la puissance émotionnelle du fi lm qui atteste que, cinquante ans après, cette tragédie na pas fini de hanter lAmérique.
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"Parkland", c’est l’anti "JFK". En s’en tenant aux faits, aux individus et au drame humain, le film de Peter Landesman prend le contre-pied de la fresque d’Oliver Stone.
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"Parkland" est un film malin. Très malin. Et passionnant.
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Fidèle à la réalité et sans verser dans la paranoïa, le film de Peter Landesman réussit à retracer pas à pas la tragédie de Dallas.
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(...) saisissant, haletant, fascinant, bouleversant.
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Nous ne sommes pas dans un film à thèse mais plus de l'ordre de l'hommage et il est d'autant plus dommage que l'ambition ne soit pas plus grande, car du haut de ses 1h34 Parkland reste peut être trop peu approfondi pour le nombre de personnages qu'il met en scène. Mais pour une fois qu'un film prétendument à Oscar n'affiche pas une durée monstre de 2h30, on ne va pas être trop exigeant envers cette première œuvre atypique et touchante.
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Un film qui se laisse regarder et où il ne faut pas oublier ses mouchoirs. Un film qui se laisse regarder et où il ne faut pas oublier ses mouchoirs.
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Une fois que Kennedy est décédé, le film se dégrade, James Newton Howard prend le contrôle avec maladresse.
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Un film captivant, assez révélateur et profondément émouvant qui ne fait que nous remémorer avec brio une histoire que l’on connaissait déjà.
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un film à la reconstitution parfaite, mais qui manque étrangement d’émotion malgré la force de son sujet.
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Des évènements passés qui remontent à la surface, un film kitsch par inadvertance.
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Sans courir après JFK (...), Parkland voudrait se montrer comme un peu plus qu’une reconstitution soignée avec accessoires vintage, vénérables voitures et costumes-cravates. En guise d’ambition, il affiche un angle d’attaque des faits (...) Landesman adhère si consciencieusement à cette idée de chaos qu’il lui donne l’illustration la plus académique qui soit, par le cocktail désormais bien connu de caméra artificiellement agitée et de sur-découpage. Cet académisme est le mur contre lequel buttent toutes les intentions du réalisateur : celui de la forme, ostensible, n’est que le symptôme de celui du fond.
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Même si le film ne raconte rien de plus que ce que l’on savait déjà, il nous fait prendre conscience du caractère dramatique d’une situation passée.
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Un pur objet commémoratif qui, sous ses dehors factuels, fait en sorte de ménager toutes les hypothèses et susceptibilités.
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Factuel et sans se prononcer sur les théories en cours, et même si le récit n’a somme toute pour objet qu’une série d’anecdotes édifiantes, il fascine indéniablement.
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Cette relecture ultra révérencieuse tient à la fois de l'exorcisme sans fin et du fétichisme effréné.
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Mélodrame historique qui invite le drame politique dans le quotidien d’Américains effondrés par la mort du président Kennedy. Tire-larmes, mais pertinent.
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Le film se contente des évidences, succombe au maniérisme.