Sami Bouajila joue le jardinier accusé de meurtre dans le 2e film de l'acteur-réalisateur.
1991. Omar Raddad (Sami Bouajila) est emprisonné pour le meurtre de Ghislaine Marchal qui l'employait comme jardinier. La faute notamment à une mystérieuse inscription écrite avec le sang de la victime trouvée sur les lieux du drame. Une phrase qui affirmait "Omar m'a tuer". Trois ans plus tard, un écrivain convaincu de son innocence décide de mener sa propre enquête.
Arte rediffusera ce soir Omar m'a tuer de Roschdy Zem, sorti au cinéma en 2011 -et déjà visible gratuitement en replay sur le site de la chaîne. Il s'agit de sa deuxième réalisation après Mauvaise foi, et avant qu'il ne repasse derrière la caméra pour Bodybuilder, Chocolat, Persona Non Grata et Les Miens. Première vous le conseille.
Voici notre critique : 5 ans après Mauvaise foi, son premier film en tant que réalisateur, Zem a pris de la bouteille. Certes, on sent l'homme indigné par le tort fait à Raddad. Mais le cinéaste a aussi son mot à dire. La plus grande qualité du film réside dans cette volonté permanente d'exister comme objet de cinéma. (...) Les moments les plus forts du film ne sont pas dans les effets de manche qui ont lieu dans les prétoires mais dans les gestes quotidiens ou les regards d'un homme contraint de grandir par la force des choses et auquel Sami Bouajila offre une humanité bouleversante.
Bande-annonce :
Les Miens : portrait de famille banal ou sommet de son auteur ? [critique]
Commentaires