"Un matin, en rentrant chez moi à l'aube dans un sale état, j'ai croisé un éléphant rue de Ponthieu !"
Si c'est la superbe Rita Ora qui s'affiche tout en seins et sex-appeal en couverture du nouveau numéro du magazine Lui, actuellement en kiosques, c'est l'acteur et réalisateur français Daniel Auteuil qui s'est octroyé la longue interview avec Frédéric Beigbeder dans les pages du mensuel masculin, une interview "WTF" où l'inoubliable Ugolin évoque sans langue de bois ses expériences de jeunesse, qu'elles soient sexuelles ou stupéfiant(e)s.
Rita Ora nue dans Lui : "Je suis une grande fan de 50 Nuances de Grey"
Celui que l'on a pu voir l'année dernière dans Nos Femmes de Richard Berry et qui est actuellement au théâtre dans L'envers du décor, nous reviendra dans les prochaines semaines au générique de deux films : Les Naufragés avec Julie Ferrier (le 17 février), et Au nom de ma fille avec Marie-Josée Croze (le 16 mars). Il n'en fallait pas moins au fameux magazine pour rencontrer le célèbre et discret comédien, lauréat de deux César (Jean de Florette et La Fille sur le Pont) et d'un prix d'interprétation à Cannes (Le Huitième Jour).
Extraits.
Nos Femmes : le succès du couple Auteuil/Berry
Ainsi, après être passé par les questions promo habituelles autour de son actualité, Frédéric Beigbeder tente d'emmener Daniel Auteuil sur un terrain plus intime, et la star française de se livrer, notamment en évoquant sa vie nocturne lors de sa jeunesse et sa première fois. Marié et père de famille, Daniel Auteuil avoue ajourd'hui ne plus trop sortir, mais se souvient d'une autre époque : "J'ai adoré faire la fête jusqu'à il n'y a pas si longtemps. Très jeune, à 16 ans, j'étais disquaire - c'est ainsi qu'on appelait les DJ - dans une boîte, La Jasse, à Eygalières. Je passais les Stones et des slows bien sûr, Love me please love me de Michel Polnareff. C'est sur ce morceau que j'ai eu ma première fois à 14 ans. J'ai l'âge de raconter ces anecdotes."
Un peu plus tard dans sa vie, après être monté à Paris pour jouer au théâtre et faire carrière au cinéma, Daniel confie avoir fait les quatre cents coups durant les années 80 : "Les vieux en boîte, c'est pathétique. Mais je suis beaucoup sorti autrefois. J'ai commencé à 16 ans au Byblos de Saint-Tropez. Je rentrais en stop au camping ! Mon but était de trouver une femme pour me loger. A Paris, j'étais un pilier de l'Elysée-Matignon dans les années 80. J'habitais au 70, rue de Ponthieu, et c'était ma deuxième maison à l'époque. Je buvais et je prenais aussi tout le reste, je n'ai pas honte de le dire... Un matin, en rentrant chez moi à l'aube dans un sale état, j'ai croisé un éléphant rue de Ponthieu ! Je me suis dit : "Cette fois, j'arrête les conneries !" Mais c'était un vrai éléphant du Lido qui rentrait par l'entrée des artistes..."
Pour découvrir l'interview en intégralité de Daniel Auteuil, rendez-vous dans le magazine Lui, actuellement en kisoques.
L'histoire de Au nom de la fille : Inspiré d'une histoire vraie. 10 juillet 1982 : Kalinka Bamberski, 14 ans, est retrouvée morte dans la nouvelle maison de sa mère, en Allemagne. Kalinka y passait ses vacances depuis que celle-ci avait refait sa vie avec un médecin séduisant et charismatique, Dieter Krombach. Bien que les circonstances étranges de sa mort, teintée de viol, tendent toutes à incriminer Krombach, une conspiration du silence semble le protéger.
André Bamberski, le père de Kalinka, entreprend alors une lutte autodidacte en justice à l'épreuve des frontières. Seul contre les médecins, les juges, et même contre son ex-femme, qui sombre dans le déni, son acharnement sera sans limite pour que l'assassin de sa fille soit reconnu coupable et qu'il purge sa peine. Quitte à y passer toute une vie, pour que justice soit rendue.
La bande-annonce de Au nom de ma fille, en salles le 16 mars :
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