Tout le monde se souvient des Goonies, le film-culte de Richard Donner sorti en 1985, produit par Steven Spielberg, où une bande d'enfants partaient à la recherche du trésor du pirate Willy Le Borgne. Ils étaient une poignée de jeunes aventuriers à tenter l'expérience et portaient les surnoms de Mickey, Choco, Data, Brand, Andy, ou Bagou.Ce dernier, incarné à l'écran par le jeune Corey Feldman, était un personnage volubile qui ne cessait de souler ses amis à force de parler continuellement. Le jeune acteur, 14 ans à l'époque du tournage (il en a 42 aujourd'hui), n'a toujours pas sa langue dans sa poche et c'est dans une autobiographie intitulée Coreyography que l'ancienne star des ados s'est livrée comme jamais, revenant sur son enfance martyre, entouré de parents on ne peut plus malveillants.Ainsi, dans les pages du New York Post qui s'est procuré un exemplaire de l'ouvrage, on apprend que l'enfant-star des années 80 (on l'a vu aussi dans Gremlins ou Stand by Me) a connu une enfance terrible entre un père junkie perpétuellement défoncé et une mère ancienne stripteaseuse qui ne lui voulait que du mal : "Ma mère a voulu me tuer", confie-t-il dans son livre. En effet, cette dernière ne manque pas une occasion de lui hurler dessus et de le battre, le menaçant de lui faire la peau à chaque audition ratée, et ce, dès ses 7 ans, comme il s'en rappelle en ces termes : "Ma peau est à vif, je saigne… Je me dis alors que peut-être, elle est vraiment sérieuse, elle veut vraiment me tuer… et puis, tout est devenu noir…"Avec une telle enfance, Corey s'est vite tourné vers les paradis artificiels pour fuir son quotidien, et a été initié par un adolescent qu'il appelle "Ron" dans son ouvrage. Ce dernier, plus âgé que l'enfant-star et attiré sexuellement par les enfants, drogue le jeune acteur un soir plus qu'à l'accoutumée et abuse de lui. Corey se dit alors "pétrifié, révolté", mais il ne dit rien par peur d'être incompris. De fil en aiguille, il se retrouve vite dans des réseaux où la plupart des adultes sont des pédophiles qui s'en prennent à sa jeunesse. Il se souvient de cette période en ces termes : "Petit à petit, j’ai commencé à réaliser que la plupart des gens qui m’entouraient étaient en fait des monstres."Durant cette période noire, le jeune Corey trouvera la force de se réfugier vers la seule personne bienveillante à son égard, le regretté Michael Jackson, dont Corey dit le plus grand bien dans son autobiographie, martellant que le King of Pop n'a jamais eu un seul geste déplacé avec lui tout au long de leur belle amitié : "Le monde de Michael, aussi cinglé qu’il puisse paraître, était l’endroit où j’étais heureux. Être aux côtés de Michael me ramenait à une certaine innocence. Quand j’étais avec lui, j’avais de nouveau 10 ans."Une enfance, un calvaire, un cauchemar, qu'il a souhaitait aujourd'hui partager.Coreyography, la biographie de Corey Feldman, sera disponible dès le 28 octobre.
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