Alors que sa violente et mystérieuse mort fait toujours débat près de quarante ans après, le sulfureux cinéaste engagé et poète maudit Pier Paolo Pasolini fait de nouveau l'actualité.Hier soir, dans le cadre de la 71e Mostra de Venise, le réalisateur de Théorème, de L'évangile selon Saint-Matthieu et de Salo, était présent dans toutes les têtes.Après avoir tourné un film s'inspirant de l'affaire DSK avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset, le réalisateur américain Abel Ferrara (The King of New York, Bad Lieutenant) s'est en effet attaqué à un portrait de l'intellectuel et cinéaste italien et a offert le rôle-titre à Willem Dafoe et son visage aussi émacié que celui de feu-Paso.Sur le tapis rouge du Lido, l'acteur et le réalisateur américains ont été deux des attractions de la soirée, parmi les nombreuses beautés transalpines à parader sur le red carpet de cette nouvelle édition du festival vénitien.Et même malgré ce côté festif, l'ombre de Pasolini était palpable.L'histoire de Pasolini : Rome, novembre 1975. Le dernier jour de la vie de Pier Paolo Pasolini. Sur le point d’achever son chef-d’œuvre Salo, il poursuit sa critique impitoyable de la classe dirigeante au péril de sa vie.Ses déclarations sont scandaleuses, ses films persécutés par les censeurs. Pasolini va passer ses dernières heures avec sa mère adorée, puis avec ses amis proches avant de partir, au volant de son Alfa Romeo, à la quête d'une aventure dans la cité éternelle.La bande-annonce de Pasolini :
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