Scénariste et réalisateur belge, Albert Valentin est né le 5 août 1902 à La Louvière, en Belgique. Il perd son père lorsqu’il a six ans, et se passionne très vite pour le septième art. En association avec Carl Vincent et les frères Putzeys, Albert Valentin crée le Club du Cinéma en 1925, année où il se lance dans l’écriture d’articles sur le cinéma. Parmi ces derniers, citons Aux soleils de minuit qui, paru dans la revue Variétés, pose les bases de son travail de scénariste, qu’il entamera plus tard. Albert Valentin devient membre du mouvement surréaliste, aux côtés de Louis Aragon et André Breton, après avoir travaillé, en 1929, pour la revue La Révolution surréaliste. Celle-ci deviendra Le surréalisme au service de la révolution en 1930. L’année suivante, sa collaboration sur A nous la liberté de René Clair, un film jugé antirévolutionnaire, lui vaut son éviction du mouvement. C’est pourtant ce long-métrage qui lui ouvre les portes d’une carrière dans le cinéma. Il travaillera en effet comme assistant-réalisateur sur quatre autres films de René Clair, dont Quatorze juillet (1933) et Fausses Nouvelles (1938). Le réalisateur belge signe son premier long-métrage, L’Entraîneuse, en 1938. Il y met en scène Michèle Morgan dans le rôle d’une entraîneuse de cabaret qui tombe amoureuse de l’un de ses anciens clients durant ses vacances sur la Côte d’Azur. Cependant, Albert Valentin essuie un revers avec L’Héritier des Mondésir (1940), dont Fernandel campe le premier rôle. En 1943, il marque les esprits avec Marie-Martine. Il doit la réussite de ce film à la qualité du casting et à ses répliques, notamment celle de Saturnin Fabre à Bernard Blier : « Tiens ta bougie droite ! ». La même année, Albert Valentin réalise son chef-d’œuvre, La Vie de plaisir. Ce long-métrage, qui est une satire cinglante de l’aristocratie et du milieu ecclésiastique, sera censuré à sa sortie en 1944 par les Allemands pendant l’Occupation, puis par la France après la Libération. Cette œuvre est qualifiée par les uns d’antisociale et considérée par les autres comme ternissant l’image de la France. Il sera ainsi frappé d’une interdiction de tourner pendant une longue période. Une décision qui sera à l’origine du déclin du réalisateur, puisque, même s’il retrouve les plateaux de tournage vers la fin des années quarante, il met en scène deux films sans intérêt : Le secret de Monte Cristo (1948) et L’Échafaud peut attendre (1949). Concomitamment, son travail de scénariste, qu’il a commencé en collaborant avec des cinéastes d’envergure à l’image de Jean Renoir (Boudu sauvé des eaux, 1932), de Jean Grémillon(L’Étrange Monsieur Victor, 1938 ; Le Ciel est à Vous, 1944), ou de Marcel L’Herbier (La Porte du large, 1936), connaît une chute notable. Après la Seconde Guerre mondiale, il écrit pour des réalisateurs tels qu’Henri Verneuil, Denys de la Patellière, ou encore Henri Decoin. En outre, nombre de ses scénarios ne sont que des adaptations. Noctambule impénitent, Albert Valentin succombe à un problème respiratoire le 13 avril 1968 à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine.
Nom de naissance | Albert Valentin |
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Naissance |
La Louvière, Hainaut, Belgium |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Scénariste, Réalisateur/Metteur en Scène, Scénario original |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | L'heritier des mondesir | Réalisateur | - | |
2015 | La chanson de l'adieu | Réalisateur | - | |
2015 | La maison des sept jeunes filles | Réalisateur | - | |
2015 | Toi que j'adore | Réalisateur | - | |
2015 | L'echafaud peut attendre | Réalisateur | - |