Armand Amar est un compositeur français césarisé pour le film Le concert.Français d’origine marocaine, né à Jérusalem en 1953, Armand Amar passe son enfance au Maroc. Fort des sésames d’instruments jugés alors exotiques, il part tôt à la rencontre de cet «ailleurs» promis par des musiques extra-européennes. D’abord en autodidacte, toujours à la recherche très physique des expériences, puis pendant des années marquées au sceau d’un engagement total, qui le conduisent à pratiquer les tablas, à découvrir le zarb ou les congas, auprès de différents maîtres de musiques traditionnelle et classique.Suit en 1976 la découverte de la danse, à l’invitation du chorégraphe sud-africain Peter Goss, anthropologue de formation. soudain, ce qu’il recherche est là : un rapport direct à la musique, le pouvoir d’improviser sans contraintes, les vertus de l’échange in situ. Il travaille depuis, avec un nombre considérable de chorégraphes appartenant à tous les courants de la danse contemporaine (Marie-Claude Pietragalla, Carolyn Carlsson, Francesca Lattuada, etc.).Deux aventures parallèles enrichissent sa palette : son implication dans l’école de comédiens de Patrice Chéreau et l’enseignement au Conservatoire national supérieur sur les rapports musique et danse.Un syncrétisme d’influences spirituelles et musicales qui se retrouve dans ses musiques de films tels que Amen (2000), Le Couperet (2005) et Eden A L’Ouest (2009) ou Le capital de Costa-Gavras. Le Concert (2009), Va, Vis et Deviens (2006), La source Des Femmes (2011) de Radu Mihaileanu, Hors-la-loi (2010) et Indigenes (2006) de Rachid Bouchareb, La faute à Fidel de Julie Gavras (2006), Le premier cri de Gilles de Maistre (2007) Sagan ou Pour une femme de Diane Kurys (2008), Home de Yann Arthus- Bertrand (2009).