Influencé par le séjour qu'il fait au début du siècle aux États-Unis, il tente d'acclimater le western en France à partir de 1908. Il participe ainsi aux bandes que Jean Durand tourne en Camargue sous des titres évocateurs : le Desperado ; Cent Dollars mort ou vif ; les Aventures d'un cow-boy à Paris ; Une pendaison à Jefferson City ; le Cheval vertueux (1909-1911). L'adaptation à l'écran de Mireille (Ernest Servaes, 1922) le requiert plus tard ; puis, ce courant s'étant tari, il participe à des films historiques (l'Enfant-Roi, Jean Kenn, 1923), dramatiques (le Stigmate, L. Feuillade, 1925), comiques (le Capitaine Rascasse, Henri Desfontaines, 1927) ou à des essais plus littéraires (le Roi des Aulnes, Iribe, 1929). Il avait assumé comme réalisateur la confection de certains westerns ; de même, il dirige quelques versions françaises tournées en Allemagne (Monts en flammes, 1931) et devient un actif directeur de production. De temps en temps il apparaît, fugitif, comme acteur (Napoléon, S. Guitry, 1955) ou revient en Camargue comme réalisateur : Au pays des étangs clairs (1950).