Ancienne danseuse, elle possède un art du mouvement qui lui sert dès ses débuts cinématographiques en 1915 face à Wallace Reid. Célèbre pour sa petite bouche pincée qu'elle met à la mode, elle réussit une carrière prestigieuse pendant le muet, souvent dirigée par un de ses maris, Robert Z. Leonard (A Mormon Maid, 1917 ; Jazzmania, 1923 ; Circe the Enchantress, 1924). Mais on retiendra essentiellement The Dream Girl (C. B. De Mille, 1916), où sa grâce de ballerine était particulièrement en évidence, et bien sûr la Veuve joyeuse (E. von Stroheim, 1925), qui jouait avec une certaine perversité de son charme de poupée légèrement vulgaire. En fait, elle ne garda pas un bon souvenir de Stroheim, à qui elle devra cependant sa place dans la postérité. Son passage au parlant fut catastrophique : deux films, au demeurant très honorables, de Lowell Sherman (Bachelor Apartmentet High Stakes, en 1931) révélèrent une piètre actrice aux trémolos et gesticulations ridicules. Elle se retira donc jusqu'en 1951, où elle reparaît (ce sera sa dernière prestation) dans Rudolph Valentino, le grand séducteur (Valentino, Lewis Allen, 1951).
Nom de naissance | Mae Murray |
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Naissance |
Portsmouth, Virginia, USA |
Décès | |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1925 | La Veuve joyeuse | Acteur | Sally O'Hara | |
1924 | Circe the Enchantress | Acteur | Cecilie Brunne / Circe |