Die Hard 6 : tout ce qu'on voudrait voir, pour une suite (enfin) réussie
Il faut John McTiernan à la réalisation
Le cinéaste de 64 ans a tourné les deux meilleurs opus de la saga, Piège de Cristal et Une journée en enfer. Incontestablement, c'est lui qui comprend le mieux John McLane. Certes, <strong>John McTiernan</strong> n'a plus rien réalisé depuis 12 ans et sort tout juste de prison, après avoir menti sous serment au FBI, dans une affaire d'écoutes illégales. Mais on lui fait une confiance aveugle en ce qui concerne la franchise. Sans lui, difficile d'imaginer une suite réussie.
Laissez tomber les acolytes
<em>Une Journée en enfer </em>fonctionne parfaitement grâce à l'impayable duo <strong>Bruce Willis</strong> / <strong>Samuel L. Jackson</strong>. Du coup, ils ont essayé de nous refaire le numéro du Buddy Movie dans Die Hard 4 et Die Hard 5, avec <strong>Justin Long</strong> d'abord, et le fiston <strong>Jai Courtney</strong> ensuite. Une très mauvaise idée, car John McLane est avant tout un héros solitaire. Seul contre tous, comme dans les deux premiers volets. C'est là qu'il est le meilleur, le plus fascinant, le plus drôle, le plus attachant. Alors même si on a adoré Zeus, arrêtez de lui coller un camarde de survie.
Il faut un huis clos
C'est quand même l'essence de <strong>Die Hard</strong>. Une intrigue limitée dans l'espace et le temps, que ce soit dans la Tour Nakatomi Plaza, l'Aéroport de Washington ou plus largement la Ville de New York (dans le troisième opus). John McLane a besoin d'un terrain de jeu cadré pour s'exprimer totalement. S'il se promène à travers toute la côte est américaine comme dans <em>Die Hard 4</em> ou de la Russie à l'Ukraine comme dans <em>Die Hard 5</em>, il devient un banal héros d'action stéréotypé et perd une bonne partie de son charme.
Il faut retrouver l'humour cinglant de John McLane
<em>"Viens m?voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête !"</em> Ou encore :<em> "Sur 9 millions de terroristes dans le monde, j'en tue un, il a les pieds plus p'tits qu'ma s?ur !"</em> Inutile de dire qu'on connaît par coeur tous les dialogues (ou presque) des premiers <strong>Die Hard</strong>. Les répliques cinglantes de John McLane tiennent une place majeure dans le succès saga. Et comme par hasard, on ne se souvient pas franchement des répliques de <em>Die Hard 4 </em>et<em> 5</em>. Alors s'il y a effectivement un <strong>Die Hard 6</strong> un jour, croisons les doigts pour que les scénaristes ne se contentent pas de balancer un "Yippee-ki-yay Motherfucker" à la fin du film...
Il faut faire revenir Holly...
La femme de John est un personnage central des deux premiers opus et même si elle n'apparaît pas dans <em>Une Journée en enfer</em>, elle garde une place de choix dans le script. Dans <em>Die Hard 4</em> et <em>5</em>, elle est à peine mentionnée. Alors d'accord, <strong>Bonnie Bedelia</strong> a 67 ans et elle ne tourne presque plus. Il n'empêche, des retrouvailles avec John seraient bienvenues. Car après tout, c'est d'abord pour elle que notre petit flic de New York se met à jouer au héros.
... Et ne plus ressortir les enfants
Lucy dans le quatrième, John Jr dans le cinquième... Heureusement que les McLane n'ont eu que deux enfants. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont donné lieu à des personnages particulièrement fades, malheureusement au centre des deux derniers opus de <strong>Die Hard</strong>. Il n'est pas du tout indispensable de les faire revenir en cas de <strong>Die Hard 6</strong>.
Et un Gruber en méchant pour finir ?
Incontestablement, les deux meilleurs méchants de la franchise portent le même nom de famille. Hans Gruber (<strong>Alan Rickman</strong> dans <em>Piège de Cristal</em>) et Simon Gruber (<strong>Jeremy Irons</strong> dans <em>Une journée en enfer</em>) sont les adversaires historiques de John McLane. Et il serait grandement apprécié que <strong>Die Hard 6</strong> trouve un moyen de faire revenir cette famille de terroristes allemands au c?ur de la saga (avec le père, le fils, ou un cousin de la West German Volksfrei...). Voilà qui serait une excellente façon de boucler la boucle.
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