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Opération recyclage. Il n’y a pas 36 façons de qualifier ce "Cendrillon", relecture par Disney de son propre catalogue. Sans angle ni concept, contrairement au récent "Maléfique", ce film n’a d’autre intérêt que de donner vie aux personnages du dessin animé 50s. Tout le monde est là. Sauf la magie, qui n’opère que dans la scène de transformation pour le bal. Kenneth Branagh déroule l’histoire, aidé de deux grandes actrices (Cate Blanchett et Helena Bonham Carter). Par ailleurs, tout est plombé par un design laid, un manque d’humour étonnant et une morale envahissante (seul ajout du cinéaste) : si cette pauvrette est si passive, c’est qu’elle est liée par une promesse faite à sa mère mourante de rester courageuse et bonne coûte que coûte. Bref, on préfère le dessin animé.
Toutes les critiques de Cendrillon
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Branagh arrive à détoxifier le conte de fées phare de Disney sans enlever sa beauté, sa sincérité ou son charme.
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Avec son humour, son montage visuel et sonore parfaitement cadencé et ses effets spéciaux surprenants, "Cendrillon" est un divertissement familial cinq étoiles. Que l’on prend beaucoup de plaisir à regarder, même sans enfant à accompagner.
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Le nouveau "Cendrillon" opte pour le respect des traditions et une tonalité légère qui conviendra particulièrement aux jeunes enfants.
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Un divertissement familial classique, ludique et magique.
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"Cendrillon" est suffisamment réel pour toucher sincèrement tout en étant assez inventif visuellement pour être magique. On connait tous cette histoire, mais on ne l'a jamais vu contée aussi efficacement.
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Les jeunes enfants sont assurés d'aimer ce film, même s'il a été classé sans raison dans la catégorie "accord parental souhaitable".
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Avec ce film visuellement prodigieux, Branagh répond parfaitement au cahier des charges du conte de fées pour enfants où la magie et le manichéisme sont de mise.
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"Cendrillon" est non seulement une reconstitution mais également un enrichissement du film original. Pour les fans de Disney, il peut être un nouveau trésor à chérir.
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Le monde n'avait pas besoin d'un autre" Cendrillon", mais celui qu'on a eu est une des meilleures versions jamais faites en film.
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L'histoire de cette fille pauvre, maltraitée mais honnête, qui gagne le coeur d'un prince, n'aurait pas pu tomber entre de meilleures mains.
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Cate Blanchett est tout à fait merveilleuse. Rien ne lui vole la vedette, exceptés les costumes de Sandy Powell et la direction artistique de Dante Ferretty, merveilleux l'un et l'autre.
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"Cendrillon" n’étonne pas mais respecte les figures imposées du conte de fée. Les costumes et les décors nous font rêver. Bref il pleut des paillettes et on en redemande !
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Le talentueux metteur en scène apporte toute sa grandiloquence et tout son raffinement à cette version live. L’occasion de se régaler avec une Cate Blanchett hilarante en belle-mère perfide et hautaine, et d’apprécier tout le savoir-faire made in Disney en matière de féerie dans ce conte classique mais somptueux.
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Cette Cendrillon est bien habillée mais n'a aucun endroit intéressant où aller.
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Les 4-8 ans et leurs grands-parents devraient adorer ce long-métrage de facture très classique. Les autres pourront trouver que Disney nous avait récemment habitués à plus d'audace, de folie et de second degré.
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Malgré l'adversité, cette Cendrillon ne manque pas de peps et c'est ce qui fait son charme.
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La nouvelle version du film de Disney est en grande partie séduisante même si elle ne fera pas oublier le classique d'animation des années 50 du studio.
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Ce nouveau Cendrillon n'invente rien, mais c'est sans doute la bonne idée du film, nous replonger simplement dans un grand classique de notre enfance.
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Le film de Kenneth Branagh réussit son pari : faire rêver.(...) Il est une réinterprétation sans grande émotion du conte pour enfants. L’univers de Cendrillon est manichéen, sans nuances.
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Ce récit initiatique, au premier degré, évite la naïveté et ne victimise pas son héroïne, qui fait preuve de bonté, de courage et d’indépendance en assumant ses choix. Sophistiquée et vénéneuse, Cate Blanchett est impeccable dans le rôle de la marâtre.
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Branagh ne s'en sort pas mal. Il reste dans les clous de la commande, avec de petits écarts qui lui ajoutent une touche originale.
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Le charme se rompt dans les faux décors en carton-pâte de parc d'attraction et l'abus de paillettes et autres mignardises visuelles clignotantes. Des choix artistiques douteux que de véritables propositions de scénario auraient pu excuser. Loupé.
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L'ascension de Branagh comme réalisateur de films à gros budget reste un mystère. Et rien dans "Cendrillon", à part son visage et ses robes, captive le regard ou l'imagination.
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Kenneth Branagh mène la danse, tambour battant (..) Homme-orchestre téléguidé, il déserte assez rapidement les manettes de cette fable criarde en surchauffe.
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Branagh met la maîtrise de ses mouvements de caméra au service d'un scénario fidèle au dessin animé, qui n'était déjà pas le meilleur des Disney. On peut se consoler avec les apparitions de Cate Blanchett en vilaine marâtre. Elle excelle. Comme toujours.
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Là où l’on espérait que le cinéaste anglais « revisite » une histoire touchante, on ne trouve que le sentiment de déjà-vu et trop plein de gentillesse sans relief.
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Une comédie de poupées, où tout paraît factice, jusqu’au choix de réalisation sentencieux. Certains moments sont drôles, et quelques transformations magiques valent le coup de baguette, mais l’on ressort avec ce sentiment insupportable de fadeur dans le jeu de Lily James et de son prince.
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Seule Cate Blanchett, rayonnante, éblouit, toujours, et se perd dans cet ensemble dirigé selon un seul mot d’ordre, en faire plus, pour transmettre plus. C’est pourtant le contraire qui naît de cette mise en scène. Sur l’écran rien ne se passe et le temps, lui, le fait très lentement.
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Prosaïques et kitsch, assorties de tristes animaux en images de synthèse, qui empêchent Kenneth Branagh d'enchanter le conte. Mieux vaut revoir la merveilleuse version animée de 1950, où le spectateur s'identifiait surtout aux souris du château.
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L’adaptation du conte de Perrault, par le Britannique Kenneth Branagh, accuse un manque de vision, de souffle et de personnalité tel, qu’on en vient à se demander ce qui a conduit le cinéaste à investir ce projet.
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En restant à la surface du conte et en en proposant une lecture littérale, le réalisateur s’enlise dans un film réactionnaire dans le fond et ringard dans la forme. Une confiserie frelatée à éviter sous peine de nausées.