34. Le 15h17 pour Paris.
Adapté d'un fait divers survenu à peine trois ans plus tôt, Eastwood donne ici l'impression de tourner
n'importe quoi n'importe comment, dès qu'il s'agit de recenser les bonnes nouvelles de l'héroïsme made in USA. Un avion a amerri ? Sully. Un soldat s'affirme comme roi de la gâchette en Irak ? American Sniper. Trois Gi’s en vacances évitent un attentat dans un train ? Voilà ce 15h17 pour Paris. Un film minimaliste, très court (1h33), à la forme étrange pour celui qui a longtemps incarné les derniers soubresauts du classicisme hollywoodien... Eastwood est dans ce film plus proche de Rosselini ou Kiarostami (le mélange entre fiction et documentaire) que de Ford et Leone. Ca peut plaire à certains. Disons qu'ici on met ça sur le compte d'une sacrée baisse de forme.