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Ce portrait de groupe avec guitares suit les pas de quatre Manouches vivant leur passion du jazz au quotidien. Angelo Debarre, Ninine Garcia, Tchavolo Schmitt et Moreno ont en commun leur soif de liberté et une révérence absolue pour le « maître » Django Reinhardt. Parfois trop bavard et appuyé dans ses symboles, ce documentaire a pourtant le mérite de « dédiaboliser » les gens du voyage. Et quand il enregistre la musique endiablée, les doigts agiles courant sur les cordes, une joie irrépressible naît, balayant tous les discours
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par Press du JDD
Angelo Debarre, Moreno, Ninine Garcia et Tchavolo Schmitt perpétuent l’héritage de Django Reinhardt avec une passion contagieuse et une virtuosité époustouflante. Un bel hommage à des musiciens trop méconnus du grand public.
Bruno Le Jean mise tout sur sa capacité à montrer, sans discourir, que la musique peut faire ces miracles-là. Entretenir la patience et la curiosité pour l'autre, les forces nécessaires à sourire encore les mauvais jours. Aussi fou qu'il puisse être, son pari a du sens a plus d'un titre. Dans un débat comme celui-ci, où l'on a tant parlé et souvent mal, les guitares ne sont pas une panacée. Du moins sonnent-elles plus juste que les mots.
Des hommes tendres dans un doc gorgé de soleil. Quelques complaisances, oui, mais tellement de douceur et de joie.
Matériau superbe mais film sur-monté (...) des effets décoratifs et des plans récurrents peu utiles (...) Ces réserves sont pourtant balayées par l'éclatante passion de ces virtuoses possédés par leur art.
Pour Angelo, Moreno, Ninine et Tchavalo, être manouche, c'est d'abord être guitariste. Le documentariste Bruno Le Jean laissa la part belle à leur jazz envoûtant, qu'ils jouent en concert ou en famille sur de simples pliants devant leurs caravanes.