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Faisons un rêve. Celui de voir le Mocky de la grande époque mettre son pif dans le business du gras double et défourailler à tout va contre les gros qui ne cherchent qu’à maigrir et ceux qui profitent grassement de l’obsession du filiforme. Mais Charlotte de Turkheim ne sera jamais Mocky. Ce qui l’intéresse, elle, c’est de montrer les états d’âme des obèses, version magazine féminin. Pas de plongée profonde dans les méandres de la psyché, mais juste de quoi aligner quelques bons mots, histoire de nous faire croire que le film vaut mieux que ce qu’il paraît être, et de faire passer la pilule d’un scénario à la timidité embarrassante. Cette absence de risque ne saurait occulter la performance de Lola Dewaere et de Julia Piaton qui, malgré leur statut de « fille de » (Julia est la fille de la réalisatrice), nous donnent sacrément envie de les revoir.
Toutes les critiques de Mince alors !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On s'amuse devant cette comédie tout en rondeurs. Et ses actrices appétissantes.
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Plus subtil qu’on ne pourrait le supposer, « Mince alors ! » résiste à la tentation d’aligner des gags littéralement pesants, et dresse plutôt un tableau amusé mais pertinent des impératifs imposés aux femmes par une société bourrée de contradictions. Les actrices sont exquises.
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Charlotte de Turckheim s'attaque au surpoids, thème qu'elle attrape à bras-le-corps, sans tabou et avec un humour qui n'exclut pas la réflexion. En dépit de certaines maladresses, sa fable est à la fois "décomplexante" et touchante.
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Dommage que la réalisatrice ait surchargé son beau sujet d'intrigues secondaires qui, du coup, l'empêche d'exploiter à fond son sujet. La comédie aurait aussi mérité d'être un peu plus corsée, car aussi surprenant que cela paraisse, on rit peu à Mince Alors !
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Charlotte de Turckheim évite le rire gras en dépit de situations prévisibles. Une comédie grand public, plus pour les filles, sans prétention.