-
On sait ce qu’on va voir quand on rentre dans une salle où est projeté Predators et on obtient exactement ce qu’on est venu chercher. L’action ne manque pas car Nimrod Antal ne laisse aucun répit au spectateur en orchestrant des confrontations musclées entre les humains et les predators. Tirant le meilleur parti d’un décor de jungle sauvage, il offre un divertissement riche en décharges d’adrénaline plus proche d’un film d’aventures que d’un long-métrage horrifique. Les amateurs passeront un bon moment à essayer de devenir qui sera le prochain à tomber sous les crocs des Predators.
-
Comme l’indique le titre, ce n’est pas à un, mais à plusieurs redoutables Predators extraterrestres que sont confrontés le mercenaire Royce et ses combattants d’élite sur une planète inconnue. Monstres, effets spéciaux et frissons garantis pour ce film qui plaira surtout aux amateurs du genre.
-
Ecrit et produit par le grand Robert Rodriguez mais finalement réalisé par un petit faiseur sans grand talent, Nimrod Antal, cette suite lointaine du chef d’œuvre de John McTiernan ne tient pas ses promesses. (...) Pourtant, tout n’est pas si mauvais. Et pour trouver un semblant d’intérêt à cette entreprise, il ne faut pas chercher du côté des références cinématographiques mais plutôt du côté du petit écran. La téléréalité est passée par là. Comment ne pas voir dans ces « candidats », parachutés sur cet immense terrain de jeu morbide, les pseudos héros télévisuels de notre époque dans une sorte de Koh Lanta mortel ou de Big Brother sanglant, éliminés les uns après les autres et qui ne font des alliances que pour être le dernier survivant. Ils sont épiés par des « caméras » invisibles, les Predators eux-mêmes, et cèdent à la paranoïa. Lost semble également avoir beaucoup inspiré Rodriguez car, à l’instar de la célèbre série, on ne saura finalement pas grand-chose sur cette mystérieuse planète ni sur les raisons véritables de la présence des personnages. Ces quelques références contemporaines sauvent finalement Predators du naufrage complet et laissent même augurer une suite que l’on espère plus attrayante.
-
Le film reprend ou plutôt recopie (mal), en les enjolivant un peu, les péripéties du premier titre, fait durer un suspens qui n'en est plus un puisque le spectateur, dans la plupart des cas, sait à quoi s'attendre.
Des personnages apparaissent et disparaissent, à la merci d'un scénario particulièrement paresseux. L'interprétation est hasardeuse, au-delà de toute crédibilité psychologique.
La sécheresse du film de John McTiernan est ici remplacée par des considérations oiseuses sur la frontière à trouver entre humanité et cruauté. Predators est un bâclage opportuniste.
Predators