Formé par la réalisation de nombreux courts métrages, il commence sa carrière en 1963, et pour son deuxième film, réalise une des meilleures adaptations de R. Queneau, la Dimanche de la vie (1967), dont la sensibilité et l'élégance annoncent un véritable auteur. Avec Adieu l'ami (1968), il entre, porté par un Delon qui trouvait lui aussi ses marques d'acteur de genre, dans un cinéma plus grand public, celui du récit policier. Curieusement, il va se désintéresser de la réalisation (son dernier film, l'uf, date de 1971), au profit de l'écriture scénaristique et surtout d'une carrière littéraire qu'il mène sous le nom de Jean Vautrin. Autant ses romans noirs renouvellent le genre, autant ses scénarios, de l'ouvrage sur mesure, restent en deçà de ce qu'il est capable de faire : le Grand Escogriffe (C. Pinoteau, 1976), Flic ou Voyou (G. Lautner, 1979), Pile ou Face (R. Enrico, 1980), l'Entourloupe (G. Pirès, id.), Garde à vue (C. Miller, 1981), le Marginal (J. Deray, 1983), Rue Barbare (G. Béhat, id.), Canicule (Y. Boisset, 1984), Urgence (Béhat, 1985).
Nom de naissance | Jean Herman |
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Naissance |
Pagny-sur-Moselle, France |
Décès | |
Profession(s) | Scénariste, Dialogue, Scénario original |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1985 | Bleu Comme L'Enfer | Scénariste | - | |
1984 | Urgence | Scénariste | - | |
1984 | Rue Barbare | Scénariste | - | |
1984 | Canicule | Scénariste | - | |
1983 | Le marginal | Scénariste | - |