D'allure mélancolique et parfois ténébreuse, il glisse dans le cinéma muet, imposé par Epstein. Son titre de gloire, c'est d'être passé ainsi de l'Auberge rouge (1923) à Sa tête (1929) par des étapes telles que Mauprat et la Glace à trois faces (1927) et Six et demi, onze. Dès que le parlant oublie Epstein, la silhouette de Ferté s'efface. Ses films se font rares et médiocres, sauf le Train des suicidés (E. -T. Gréville, 1931), la version française du Testament du docteur Mabuse (F. Lang et René Sti, 1933) et Untel père et fils (J. Duvivier, 1945).