Son nom est synonyme de discrétion, de justesse et d'émotion. Mieux faite pour le drame que pour la comédie (la Douceur d'aimer, René Hervil, 1930 ; Ma femme, homme d'affaires, Max de Vaucorbeil, 1932), elle obtient un rôle important dans Untel père et fils (J. Duvivier, 1945 ; RÉ 1940), mais le film passe inaperçu lors de sa sortie. Elle assume des rôles ingrats (le Voile bleu, Jean Stelli, 1942), pleurnichards (Roger la Honte, A. Cayatte, 1946) et retient surtout l'attention pour ses compositions nuancées dans les Dernières Vacances (R. Leenhardt, 1948), Les amoureux sont seuls au monde (H. Decoin, 1948) et Thérèse Desqueyroux (G. Franju, 1962).