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Sur la lancée de son précédent film Lantana, Ray Lawrence poursuit son exploration des comportements humains. Avec un sens aigu du paradoxe, il souligne l'impossibilité de dissocier, malgré leurs oppositions, nature et culture, hommes et femmes, Blancs et aborigènes. Il amplifie aussi le rôle de la nature en tant que force matérielle et spirituelle, exploitant au maximum les caractéristiques du paysage australien.
Toutes les critiques de Jindabyne
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ray Lawrence réunit les éléments d'un thriller hitchcockien, d'un conte moral et d'une histoire de fantômes, pour transposer en Australie la nouvelle de Raymond Carver "Tant d'eau si près de la maison" (...). L'émotion de ce film mystique est parasitée par trop de personnages, d'intrigues secondaires et de thèmes non développés. Mais l'audace idéaliste de la fin et le belle nourriture cinématographique sont là.
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Culpabilité, remords, racisme…le thriller psychologique de Ray Lawrence a le mérite de faire réfléchir. Une mise en scène très dépouillée, des éclairages naturels et les paysages oppressants d’Australie plongent le spectateur dans un malaise imprécis. Formidablement interprété par deux acteurs charismatiques (Laura Linney et Gabriel Byrne) Jindabyne est un voyage géographique et psychologique dans les méandres de l’esprit et du lac de Sawpit Creek. Perdu entre les blockbusters estivaux il apparaît comme une pause propice à la méditation…ça ne peut pas faire de mal !
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Collines aux pentes douces, eaux calmes : ces paysages en grand large contrastent fortement avec les personnages tourmentés qui l’habitent, refermés sur eux-mêmes, ruminant douleurs et secrets. Des enfants qui tentent d’apprivoiser la mort, une mère rongée de culpabilité, des grands-parents maladroits, un homme qui teint ses cheveux, une belle-mère directive : autant d’histoires qui se croisent, révélées et exacerbées par l’intrusion de la mort violente. La nature sauvage, faux paradis perdu est la part de rêve auxquels on ne peut renoncer mais qui n’empêche pas le retour de la civilisation en pleine figure. A la fois drames intimes et drame social profond, « Jindabyne », adapté d’une nouvelle de Raymond Carver, bénéficie, outre sa sensibilité et son habileté à mêler plusieurs histoires, de la forte interprétation de Laura Linney et Gabriel Byrne.
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Trop long, moins mystérieux et ambigu que ce Lantana qui fit date, ce nouvel opus démontre néanmoins que le cinéaste australien, spécialiste des scènes tournées en une seule prise, a un univers : celui des personnages désemparés, incompris.
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Jindabyne, c'est le nom d'une petite ville au fin fond de l'Australie où va se dérouler sous nos yeux un drame en trois actes. Adapté d'après la nouvelle de Raymond Carver, "Tans d'eau si près de la maison", ce film plonge le spectateur dans un climat inquiétant devant tant de mauvais sentiments mêlés à de maginfiques paysages sur le grand écran.
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Partis pêcher dans un coin reculé, quatre amis découvrent un cadavre dans un lac. Que vont-ils faire? Continuer à pêcher...Excellence des acteurs et paysages à tomber pour cette adaptation d'une nouvelle de l'inégalable Raymond Carver, où le metteur en scène joue à l'entomologiste des couples et des famillles. On regrette seulement que son suspens psychologique rappelle, dix crans en dessous, Lantana, son autre excellent film.