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Le générique annonce : « sur une idée de Luc Besson », et de fait, on reconnaît la propension du producteur de Taxi à s’approprier les idées trouvées ailleurs. En l’occurrence, Lockout est essentiellement un remake de New York 1997, mais il emprunte aussi à quantité d’autres films de prison comme Fortress (1992) pour n’en citer qu’un. Une fois le principe admis, on peut apprécier le film pour ce qu’il est : un thriller d’action à l’ancienne, réalisé sans économies d’énergie, à regarder après avoir débranché son cerveau. Guy Pearce, dont la carrière semble avoir pris un tournant délibérément musculeux (comme jadis Wesley Snipes), incarne le doppleganger de Snake Plissken. Mais le mimétisme est poussé jusqu’à la caricature: chacune de ses répliques est une plaisanterie et, même sous la torture, il affiche un je m’en foutisme excessif. En fin de compte, peut-être que ça vaut mieux.
Toutes les critiques de Lock Out
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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par Yann Lebecque
Destiné à un public adolescent peu familier des grands classiques du genre, ce produit Europa Corp n'entend pas marquer durablement les esprits , mais fait montre de suffisamment de qualités plastiques et de savoir-faire pour rentrer dans la case du divertissement efficace (...) L'intrigue est quant à elle bien troussée, avec quelques plaisants rebondissements, finissant de faire de ce MS one un "film de gare" impersonnel mais jamais ennuyeux.
Contenue majoritairement dans des décors clos, menée par un récit simpl(ist)e et narrée de manière très compacte, l'histoire sommaire se suit sans déplaisir, mais sans passion, et une poignée d'acteurs aux gueules cassées font même preuve d'une certaine conviction. C'est peu, mais ça fait son petit effet pour ce qui relève moins d'une bonne SF que d'un exercice de style.
Pas de surprises, ce énième film de SF produit par Luc Besson est efficace, malgré un scénario calqué sur New York 1997.
Une grosse série B, avec scénario plus ou moins décervelé. On peut tout de même y prendre un certain plaisir (coupable ?), surtout grâce à Guy Pearce, qui assure dans le genre.
Cette série B décomplexée aux effets spéciaux fauchés est la dernière en date d'une belle lignée.
(...) une série B de pur divertissement, avec son lot de fusillades, d'explosion et de castagnes
Notre Luc national ayant mis la main à la pâte, le produit final tient plus d'un pauvre succédané cache-misère.
Le dispositif de Lock Out a au moins le mérite de l'originalité : après tout, qu'est-ce qu'un film de prison sans la possibilité de s'évader ? On reconnaît la patte de Luc Besson, producteur et co-scénariste de cette grosse machine, qui cherche à retrouver l'esprit des films des années 1980 dans lesquels Bruce Willis sauvait la mise entre deux répliques ironiques. Mais le gros défaut du film, c'est justement son humour trop pataud pour nous sauver de l'ennui. Les scènes d'action sont par moments spectaculaires, mais le scénario est trop faible, et le jeu des comédiens (...) trop approximatif pour sauver le tout de l'ennui.
A 44 ans, Guy Pearce (« Memento », « Démineurs ») s’est remis à soulever de la fonte pour incarner le héros tout en pectoraux de cette version intergalactique des bons vieux films de révolte pénitentiaire. Le résultat est spectaculaire du point de vue musculaire, mais assez indigent sur le plan du scénario et du jeu. Pour qui apprécie la castagne, les fusillades dopées au laser, les gros tatoués à gueule de durs, Maggie Grace fuselée dans une combi argent et la quincaillerie high-tech, « Lock Out » ne manque pas d’un certain panache.
Un d'action efficace mais dont le scénario de Luc Besson est, comme cette prison perdu dans l'espace.
(...) "Lock Out" se qualifie haut la main pour la crétinerie de l'année (...).
Série B spatiale produite par EuropaCorp aux relents de série Z. On ne sait toujours pas si on doit en rire...
L’idée du film est signée Luc Besson, également producteur de ce nanar élimé dont les effets spéciaux semblent concoctés sur un vieil Amstrad. Autrement, rien de nouveau sous le soleil Europacorp : le scénario repompe « Piège de cristal » toutes les trois minutes, la mise en scène bâcle tout. Seul Guy Pearce se tire sans dommage du marasme en simili Bruce Willis.