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Aller voir Pacific Rim, c'est vouloir assister à des combats entre des robots et des monstres grands comme des immeubles. C'est le retour de Godzilla, mais sans la peur du péril atomique qui donnait naissance au film d'Ishiro Honda en 1954 (ici la bombe H fait partie de l'arsenal des gentils), et les ennemis sont de commodes envahisseurs aliens qu'on peut exterminer sans aucun remords. (...) Et on prend un pied gigantesque à voir des monstres de chair et de métal s'étriper à l'échelle d'une ville. (...) La qualité et l'élégance des effets visuels sont à s'en décrocher la mâchoire, le film enchaînant les money shots cyclopéens lors de la séquence de bataille centrale dans les néons d'un Hong Kong cyber et pop. Un storytelling naïf (taper des monstres dans un cosmos fait de principes bons et mauvais) éclipsé par une mise en scène plus que surexcitante : en fait, Pacific Rim accomplit une bonne synthèse de l'art de Del Toro. Le bouillonnant Mexicain semble ici réaliser un rêve d'enfant, voir grandir et s'animer pour de vrai des jouets robotiques et monstrueux - et faire tout péter. Ce rêve est accompli.
Toutes les critiques de Pacific Rim
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C'est le blockbuster de l'été. Loin du monde aseptisé et désincarné des Transformers, ce film possède l'ampleur et le souffle épique nécessaires au spectacle, mais aussi de la profondeur, du cœur et de l'humour. Guillermo del Toro gratifie ses fans de combats de titans, mais accorde de l'importance au moindre détail. Même s'il est question de technologie et de colosses de métal, Pacific Rim repose sur un univers visuel organique, influencé par le cinéma de David Cronenberg. À ne pas rater : l'apparition de Ron Perlman, acteur fétiche du réalisateur mexicain, dans le rôle d'un contrebandier flamboyant.
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Pour un divertissement estival, c'est vraiment le haut du panier : fédérateur et accessible à tous, énergique et généreux. On ne pouvait pas espérer plus et mieux.
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Grand conteur, Del Toro trouve l’équilibre parfait entre action, émotion et comédie.
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Robots géants pilotés par des humains contre créatures préhistoriques gigantesques : tel est le programme de Guillermo del Toro dans Pacific Rim, (...) . Bonne nouvelle, ça déménage et pas qu’un peu.
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En opposant aux bestioles venues des flots des robots géants pilotés par des humains, le Mexicain Guillermo del Toro, maître du conte fantastique et psychanalytique (Le Labyrinthe de Pan), réunit à l'écran deux sous-genres de la science-fiction japonaise. Son inventivité est toujours aussi ludique, et l'ébouriffante fluidité des effets spéciaux numériques, élaborés par les champions du genre, comble notre désir cathartique de destruction. Finie l'époque des maquettes piétinées par des sauriens en caoutchouc !
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De longues séquences qu’on peut qualifier de grandiose.
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Malgré ces quelques défauts – et une tendance à abandonner toute nuance au profit du seul spectaculaire – Pacific Rim apporte bien au spectateur ce qu’il est venu chercher, à savoir une action bigger than life menée tambour battant par un réalisateur qui maîtrise parfaitement toutes les règles du genre.
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Après une longue série de films d’action où les protagonistes sont restreints dans leur rôle de héros, « Pacific Rim » a quelque chose de différent : un exercice qui réchauffe le cœur.
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Le blockbuster de l’été, avec un scénario basique mais visuellement époustouflant ! Quand Del Toro joue à Transformer Vs. Godzilla, ça fonctionne très bien !
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Des monstres, des robots, du grand héroïsme et quelques blagues bien vues, on passe un agréable moment.
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Grâce à ce géant du cinéma, « Pacific Rim » est le résultat du travail d’un humaniste prêt à bannir le cynisme pour laisser place à la compassion.
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Un splendide spectacle d’été: des robots immenses qui se battent contre des monstres, des monstres qui piétinent la ville, une grosse pagaille à visionner uniquement sur écran géant avec un système sonore adéquate pour être séduit.
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« Pacific Rim » a son propre langage et sa propre mythologie, le résultat nous laisse crédule.
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Blockbuster à 140 millions de patates, Pacific Rim, du Mexicain Guillermo del Toro (Le Labyrinthe de Pan I et II), se place sous le signe d'une gigantomachie SF qui voit s'affronter les Kaijus, des monstres marins sortis d'une faille sous-marine du Pacifique, et les Jaegers, qui ne sont pas une tribu fan du chanteur lippu des Stones, mais des types pilotant des robots de guerre Goldorak. On dirait Transformers mais non, c'est vraiment un nouveau film, peut-être même le premier d'une longue série.
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Un film fantastique titanesque réalisé avec une belle implication du cœur, des neurones et même de l’âme contre toute attente.
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L'avantage avec del Toro, c'est qu'il est si inventif et si habité par ses propres démons créatifs qu'avec un concept aussi bébête que Robots contre Dinosaures, il finit par concocter un divertissement complexe, intelligent et d'une beauté formelle assez époustouflante. Dans le fond, ce qui sauve Pacific Rim, c'est la vision gargantuesque de del Toro. Cette fois, avec ce beau jouet de 140 millions de dollars, le réalisateur de Mimic a pu donner libre cours à ses appétits d'ogre.
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Si vous avez aimé Transformers, vous allez kiffer ce pop-corn movie idéal pour faire le plein deffets spéciaux et de combats titanesques.
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Tout dans Pacific Rim se veut spectaculaire, grandiose et par moment réellement à couper le souffle. Mais ensuite? Malheureusement, pas grand-chose. Ce ne sont finalement que des machines et des monstres qui se tapent dessus, encore et toujours.
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Guillermo del Toro a forcé sur le budget, pas sur son talent.
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Un générique habile (...) fait vivre la dimension humaine du film. Comme des scènes de pause dans une pyrotechnie d’effets spéciaux monstrueux. Impressionnants, explosifs…. Et saoulants. Ça fait aussi du bien quand ça s’arrête !
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Quant à ceux qui voient en Del Toro le nouveau Messie, quatre ans après James Cameron et son "Avatar" révolutionnaire, il est temps de les ramener à la raison. "Pacific Rim" n’a ni la beauté ni le souffle épique du film de Cameron.
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Cette touche humaine est vraiment signée Del Toro, c’est ce qui fait la différence de « Pacific Rim », ce cœur éblouissant n’appartient à aucune machine mais au réalisateur lui-même.
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Un nouveau marathon de cacophonie et de clichés.
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Point de mire de chacun des films de del Toro, ce principe de fusion n’ouvre cependant ici sur aucun abîme métaphysique, ni sur le moindre émoi érotique – tout juste sur le minuscule frisson plastifié d’un enfant arrachant la tête d’un dinosaure pour la poser sur un Playmobil.
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C’est « Godzilla » qui rencontre « Transformers » saupoudré d’éléments médiocres de « Star Wars », le tout inondé d’un vacarme tonitruant.
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Guillermo del Toro, le zéphyr de l'industrie lourde, aurait-il fini par succomber sous le poids des dollars, victime du cahier des charges plombé qu'implique un film de ce calibre ? On doit à regret le constater. Pacific Rim, prestement résumé, est un multiplicateur dimensionnel. Il refait, en énorme, ce que l'on a vu ad nauseam sur le sujet. C'est pour rester dans l'univers de référence nippon du film, Godzilla contre Goldorak à la puissance 10, gonflé en 3D. Super-monstre contre super-robot. Beaucoup de tôle froissée et de bruit pour rien.
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(...) son intrigue est plombée par des personnages sans consistance. Le réalisateur de Hellboy se rattrape néanmoins en mâtinant l'action XXL de ce blockbuster de son humour farfelu et de son sens esthétique. Efficace, sans plus.
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Tout occupé à exposer ses combats titanesques entre figures importées de l’imaginaire japonais (...), Del Toro se laisse aller à réaliser ce qui ressemble, dans l’ensemble, à un spécimen de luxe mais médiocre d’un des genres dont il s’inspire.