500 Jours Ensemble serait-il le nouveau feel good movie ? « Feel-good movie » est une nouvelle expression pour qualifier une tendance du cinéma indé qui a percé au grand jour avec la success-story de Little Miss Sunshine. Un film simple, doux-amer, humain, qui rend joyeux (d’où le nom), sans un budget équivalent au PIB des Emirats Arabes Unis qui grâce au bouche à oreille fait plus parler de lui que n’importe quel film bénéficiant d’une campagne marketing au bulldozer. Récemment, beaucoup de films se sont réclamés à tort (Sunshine Cleaning) ou à raison (Juno) de ce courant et 500 Jours Ensemble en fait partie. Mais est-ce juste ici ? Le nouveau film de Mark Webb est une histoire d’amour dont on suit l’évolution en commençant par la fin pour mieux en comprendre l’inévitable échec. 500 jours de cette relation entre un garçon un peu fleur bleue et transi (Joseph Gordon-Levitt) et une fille (Zooey Deschanel) à qui tout sourit et qui ne voit pas d’intérêt à se limiter à un seul amour, amour auquel elle ne croit d’ailleurs pas. Tout comme le film de Jonathan Dayton et Valerie Faris, 500 Days of Summer (le titre original) n’a pas bénéficié d’une publicité monstrueuse et pourtant il se hisse en 4 jours à la 13ème place du classement américain…en étant diffusé dans seulement 27 salles ! Toutes proportions gardées, 500 Days of Summer rapporte presque 2 fois plus d’argent par copie que le dernier Harry Potter. Un phénomène incroyable dû en partie au goût du public pour ce nouveau genre de comédies à taille humaine et aussi, surtout, à une presse critique dithyrambique. Un succès qui n’est vraiment pas sans rappeler celui de… Little Miss Sunshine. Rendez-vous le 30 Septembre prochain pour vous faire votre propre avis.
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