L’acteur confirme avoir été aidé par Robert Downey Jr. pendant sa descente aux enfers.
Deux ans après avoir été accusé d’agression sexuelle par une ancienne maitresse, qui avait aussi révélé ses penchants cannibales, Armie Hammer vient d’accorder son premier entretien à la newsletter Air Mail (via Variety). L’acteur, en disgrâce à Hollywood, y affirme notamment avoir été lui-même abusé sexuellement par un pasteur à l’âge de 13 ans, ce qui expliquerait son attirance pour les comportements BDSM, et raconte sa descente aux enfers.
"La sexualité est arrivée dans ma vie sans que j’ai le moindre contrôle dessus. J’étais impuissant dans cette situation. Je n’avais aucun pouvoir. J’ai découvert la sexualité d’une manière terrifiante, où je n’avais aucun contrôle. Suite à ça j’ai eu le désir d’avoir le contrôle en matière de sexe", détaille Hammer.
Si on l’a vu à l’affiche de Mort sur le Nil, tourné avant le scandale, Armie Hammer a été viré de The Offer, la série sur les coulisses du Parrain, où il a été remplacé par Miles Teller, ainsi que de la comédie romantique Shotgun Wedding, où c’est finalement Josh Duhamel qui donne la réplique à Jennifer Lopez. Largué par son agence, il s’est réfugié aux Iles Caïmans, où il a un temps vendu du time share pour un hôtel.
Puis, Armie Hammer s’est de nouveau retrouvé sous la lumière avec la diffusion du documentaire House of Hammer, qui revenait sur les différents scandales survenus dans sa famille sur cinq générations Au fond du trou, la star déchue raconte avoir même envisagé de mettre fin à ses jours :
"Je suis allé dans l’océan et j’ai nagé aussi loin que j’ai pu, espérant que j’allais me noyer, être frappé par un bateau ou dévoré par un requin. Puis j’ai réalisé que mes enfants étaient toujours sur la plage et que je ne pouvais pas leur faire ça."
Dans l’interview, l’acteur de Call Me by Your Name nie les accusations de viol dont il a fait l’objet mais reconnait avoir eu un comportement toxique et profité de son ascendant sur ses jeunes conquêtes :
"Je sortais avec des jeunes de femmes d’une vingtaine d’années, et j’avais la trentaine. J’étais un acteur en vogue à ce moment-là. Elles étaient heureuses d’être avec moi et pouvaient dire oui à des choses qu’elles n’auraient pas accepté autrement. Il y avait un déséquilibre de pouvoir dans cette situation".
"Je suis là pour assumer mes erreurs, ma responsabilité d’avoir été un connard, un égoïste, de m’être servi des gens pour me sentir mieux, et quand j’avais fini je m'en allais", poursuit-il. "Je suis maintenant une personne plus saine, heureuse et équilibrée. Je suis présent pour mes enfants comme je ne l’avais jamais été…"
Armie Hammer confirme enfin la rumeur affirmant que Robert Downey Jr., qui a lui aussi connu une période très difficile avant de décrocher le rôle d’Iron Man, l’avait soutenu pendant sa descente aux enfers et son passage en cure de désintoxication. Hammer aimerait avoir droit lui aussi à une seconde chance, mais il estime que les temps ont changé :
"Il y a des exemples partout, Robert Downey Jr. étant l’un deux, de gens qui sont passés par là et on trouvé la rédemption en prenant un nouveau chemin. Je trouve que c’est qu’il manque aujourd’hui dans cette époque de la cancel culture et de la meute woke. A la minute ou quelqu’un commet une erreur, on le jette. Il n’y a pas plus de droit à la réhabilitation. Quand ils jettent au feu quelqu’un comme moi pour se protéger, tout ce qu’ils font c’est nourrir le feu. Et ce feu est maintenant hors de contrôle et va brûler tout le monde", prévient Hammer.
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