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VIDEOS - Cannes 2011 : tout ce qu'il faut savoir sur les films en compétition

Michael de Markus Schleinzer

Michael de <strong><strong>Markus Schleinzer</strong></strong> <strong> </strong> <strong>Synopsis officiel :</strong> Les cinq derniers mois de vie commune involontaire de Wolfgang, 10 ans, et de Michael, 35 ans. <strong>En deux mots : </strong>Un électrochoc social et provocant dans la veine de ceux d?<strong>Haneke</strong>, grand habitué du festival de Cannes. <strong>Pronostics :</strong> <strong><strong>Markus Schleinzer</strong></strong> fut le directeur de casting de <strong><strong>Michael Haneke</strong></strong>. C?est lui qui a trouvé les enfants du Ruban Blanc (Palme d?Or en 2009) : difficile de ne pas imaginer un prix d?interprétation pour l?un de ses acteurs? <strong><strong>Michael Fuith</strong></strong>, qui incarne le pédophile éponyme, pourrait aussi être « découvert » à Cannes, à l?image de <strong><strong>Christoph Waltz</strong></strong>, un autre acteur autrichien méconnu avant la projection d?Inglourious Basterds sur la Croisette? <strong>Le truc en plus :</strong> Ce film a été influencé par l?histoire sordide de Natascha Kampusch.

Le Havre d'Aki Kaurismaki

Le Havre d?<strong>Aki Kaurismaki</strong><strong>Synopsis : </strong>Marcel Marx, bientôt 60 ans, est cireur de chaussures au Havre. Il vit pauvrement mais dignement avec son épouse, qui lui cache une inquiétante maladie. Sur le port, Marcel rencontre par hasard un enfant clandestin, survivant d'un container arrivé d'Afrique. Une profonde amitié naît entre Marcel, désemparé quand l'état de son épouse s'aggrave, et le garçon, qui rêve de rejoindre sa mère en Angleterre...<strong>En deux mots : </strong>Nouveau drame pour le réalisateur Finlandais, tourné ce coup-ci en France, avec <strong><strong>Jean-Pierre Darroussin</strong></strong> et <strong>Jean-Pierre Léaud</strong>.<strong>Pronostics :</strong> L?homme sans passé avait reçu le grand prix du jury en 2002. Son nouveau film sera-t-il aussi apprécié cette année ?<strong>Le truc en Plus : </strong><strong><strong>Kati Outinen</strong></strong>, la muse du réalisateur (Prix d?interprétation à Cannes pour<em> L?homme sans passé</em>), est une nouvelle fois de la partie.

Pater de Alain Cavalier

<em>Pater</em> de <strong><strong>Alain Cavalier</strong></strong> <strong>Synopsis : </strong>Pendant un an ils se sont vus et ils se sont filmés. Le cinéaste et le comédien, le président et son 1er ministre, <strong>Alain Cavalier</strong> et <strong>Vincent Lindon</strong>. Dans <em>Pater</em>, vous les verrez à la fois dans la vie et dans une fiction qu?ils ont inventée ensemble. <strong>En deux mots : Thierry Frémaux</strong> (encore lui) nous a promis la chose la plus bizarre, la plus insolite du festival. Un film intimiste, numérique, entre un comédien et son réalisateur, mélangeant fiction et documentaire. Du singulier, du vital, de l?humain. <strong>Pronostics :</strong> <strong>Cavalier </strong>était reparti avec le prix du Jury pour Thérèse. Est-ce que son "petit" film peut récidiver ? <strong>Le truc en Plus : </strong>Depuis une vingtaine d?année, Cavalier a fait le vide autour de lui, et la DV semble être le sésame de ce vaste projet qui pourrait culminer avec <em>Pater </em>: revenir au fait humain.

Drive de Nicolas Winding Refn

<em>Drive</em> de <strong><strong>Nicolas Winding Refn</strong></strong><strong>Synopsis :</strong> Un cascadeur tranquille et anonyme se métamorphose dès que la nuit tombe : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu?au jour où l'un des casses tourne mal et l?entraîne dans une course-poursuite infernale. Il veut se venger de ceux qui l?ont trahi...<strong>En deux mots :</strong> Du B pur et dur.<strong>Pronostics :</strong> le Prix du jury serait idéal pour consacrer le style nerveux et reconnaissable de <strong>Nicolas Winding Refn</strong>.<strong>Le truc en Plus : </strong>Drive est adapté du roman noir éponyme de <strong>James Sallis</strong>, qui l?avait dédié à <strong>Ed McBain</strong>, Richard Stark (alias <strong>Donald Westlake</strong>) et <strong>Lawrence Block</strong>, trois maîtres du polar. Ecrit dans un style âpre et direct, il correspond parfaitement au cinéma de Winding Refn.

La source des femmes de Radu Mihaileanu

La source des femmes de <strong>Radu Mihaileanu</strong> <strong>Synopsis : </strong>Dans un petit village, quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, la tradition impose aux femmes d'aller chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb. Leïla, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de sexe tant que les hommes n?apportent pas l?eau au village. <strong>En deux mots : </strong>Lysistrata au Moyen-Orient (mais si, la pièce d?<strong>Aristophane </strong>où toutes les femmes de la cité se mettent en grève du sexe !) <strong>Pronostics :</strong> C?est la première fois que le réalisateur du Concert voit l?un de ses films sélectionné à Cannes. Repartira-t-il avec un prix ? On lui souhaite. Surtout qu?avec un tel casting féminin (<strong>Hafsia Herzi</strong>, <strong>Leïla Bekhti</strong>, <strong><strong>Sabrina Ouazani</strong></strong>?) il multiplie les chances de voir l?une de ses comédiennes décrocher un prix pour son interprétation. <strong>Le truc en Plus : </strong>Président du jury ?cuménique en 2009, <strong>Radu Mihaileanu</strong> avait remis un "anti-prix" à <strong><strong>Lars Von Trier</strong></strong> pour la misogynie d'Antichrist, un réalisateur contre lequel il sera en concurrence cette année ! Le film de <strong>Radu </strong>s'annonçant féministe, ça promet.

Tous les secrets des films en compétition

Saviez-vous que <strong><strong>Pedro Almodovar</strong></strong> s'intéressait à la biochimie? Que le thème de la prostitution serait au coeur des polémiques Cannoises, car présent dans plusieurs films ? Que le réalisateur de La source des femmes n'appréciait pas tellement son concurrent <strong>Lars Von Trier</strong> ? Que le Vatican avait apprécié Habemus Papam, de <strong><strong>Nanni Moretti</strong></strong> ? Que Footnote serait la seule comédie de la sélection ? Que <strong><strong>Sean Penn</strong></strong> serait en concurrence avec lui-même, puisqu'à l'affiche de Tree of life et This must be the place ? Pour tout savoir sur les films qui concourent pour la Palme d'Or cette année, suivez le guide, sur <em>Premiere.fr.</em> <strong>Pour tout savoir sur le festival de Cannes, c'est ici !</strong>

Il était une fois en Anatolie de Nuri Bilge Ceylan

Il était une fois en Anatolie de <strong>Nuri Bilge Ceylan</strong> <strong>Synopsis : </strong>L'histoire d'un docteur vivant dans la steppe anatolienne... <strong>En deux mots :</strong> On n'en saura pas plus sur le film ! Malgré son titre, ne vous attendez surtout pas à un western spaghetti, le réalisateur de Nuages de mai<em> </em>(dont le titre original se traduisait littéralement "ennui de mai") étant plus habitué à des ambiances... contemplatives, disons. <strong>Pronostics : </strong>Déjà détenteur de deux trophées cannois (Prix du jury pour <em>Izak </em>en 2002, Prix de la mise en scène pour <em>Les Trois singes </em>en 2008), Ceylan pourrait-il viser la Palme suprême avec ce film-là ? En tous cas, difficile de juger d'après de si lapidaires infos. <strong>Le truc en plus :</strong> Monteur, chef opérateur, scénariste (et également photographe), Ceylan est un auteur complet à qui il ne manque sans doute qu'une dose de glam cannois.

Polisse de Maïwenn

<strong>Polisse de Maïwenn</strong> <strong>Synopsis : </strong>Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l?on se raconte ses problèmes de couple ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables c?est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec... Comment ces flics parviennent-ils à trouver l?équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l?écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l?intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade. <strong>En deux mots : </strong>Une plongée dans un quotidien français peu mis en avant, sorte de L627 ou du Petit Lieutenant version brigade des mineurs. <strong>Pronostics :</strong> ce style de long-métrage est plutôt rare, une Mention spéciale serait la bienvenue. <strong>Le truc en Plus : </strong>Que ce soit pour Pardonnez-moi ou Le Bal des actrices, le cinéma de Maïwenn est marqué par un mélange des genres et un rapport direct à la réalité. Ce dernier film ne fait pas exception.

L'Apollonide - Souvenirs de maison close de Bertrand Bonello

<em>L'Apollonide - Souvenirs de maison close</em><strong> de Bertrand Bonello</strong> <strong>Synopsis : </strong>A l'aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d'une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s?organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs... Du monde extérieur, on ne sait rien car la maison est close, mais à l?intérieur de ses murs tout est possible. <strong>En deux mots :</strong> Film en costume. Comment ne pas penser à la très récente série télé <em>Maison close </em>sur Canal + ? <strong>Pronostics :</strong> Ce qui saute aux yeux, c'est son casting féminin éclectique (<strong><strong>Jasmine Trinca</strong></strong>, fidèle de <strong><strong>Nanni Moretti</strong></strong>, notre brillante <strong>Hafsia Herzi, </strong>Adèle Haenel, remarquée dans Naissance des pieuvres de <strong>Céline Sciamma</strong>). On leur souhaite plein de belles Palmes. <strong>Le truc en plus :</strong> Bonello avait débarqué à Cannes lors de la Semaine de la critique en 2001 avec Le Pornographe, où <strong>Jean-Pierre Léaud</strong> jouait un réalisateur de hard sur le retour (entouré d'authentiques stars du X français).

We Need To Talk About Kevin de Lynne Ramsay

We Need To Talk About Kevin de <strong>Lynne Ramsay</strong> <strong>Synopsis : </strong>Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s?avère d?emblée très compliquée. A l?aube de ses 16 ans, il commet l?irréparable. Eva s?interroge alors sur sa responsabilité. En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu?elle aurait pu ou peut-être dû faire. <strong>En deux mots :</strong> "L'irréparable" ? On ne spoilera rien ! <strong>Pronostics : </strong>Ramsay n'a réalisé que deux longs auteurisants et écossais en douze ans (Ratcatcher en 1999, Morvern Callar en 2002), récompensés de prix dans des festivals divers, sans accéder à une véritable reconnaissance publique. En plus de son sujet (la criminalité adolescente fait immédiatement penser à Elephant de <strong>Van Sant</strong> ou Bowling For Columbine de <strong>Michael Moore</strong>), <em>We Need To Talk About Kevin </em>bénéficie de vraies têtes d'affiche : <strong>Tilda Swinton</strong> (également productrice) et <strong>John C. Reilly</strong>. Mais de là à rafler des Palmes, il y a du chemin. <strong>Le truc en Plus :</strong><strong> </strong><strong>Lynne Ramsay</strong> se retrouva sur ce projet fin 2004 après avoir été remerciée de l'adaptation de Lovely Bones, finalement chapeautée par <strong>Peter Jackson</strong> l'an passé.

La Piel que habito de Pedro Almodovar

La Piel que habito de <strong>Pedro Almodovar</strong> <strong> Synopsis :</strong> Depuis que sa femme est morte carbonisée dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d?une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu?interne, dont est victime l?organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu?offre la thérapie cellulaire. Outre les années de recherche et d?expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. De toute façon, les scrupules ne l?ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s?est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye... Au fil des ans, des dizaines de jeunes gens disparaissent de chez eux, souvent de leur plein gré. L?un d?eux se retrouve à partager avec Robert et Marilia la splendide demeure d?El Cigarral. Et ce, contre sa volonté... <strong> En deux mots :</strong> Adaptant un roman de <strong>Thierry Jonquet</strong>, Almodovar s?aventure sur le terrain des films de savant fou, basé sur l?obsession d?un homme brisé : ça promet ! <strong>Pronostics : </strong>Palme d?or : cela fait plusieurs années maintenant que le cinéaste espagnol est nommé, et pourtant, il est toujours reparti les mains vides de la Croisette. L?originalité de ce nouveau film pourrait lui porter chance... <strong>Le truc en Plus : </strong>Le film marque les retrouvailles de Pedro Almodovar et <strong>Antonio Banderas</strong> : leur dernière collaboration remonte maintenant à plus de 20 ans (Attache-moi ! déjà une histoire d?enlèvement...)

Hanezu no Tsuki de Naomi Kawase

Hanezu no Tsuki de <strong>Naomi Kawase </strong><strong>Le synopsis : </strong>Une histoire de la ville Asuka au Ve siècle. <strong>En deux mots : </strong>C'est au Vème siècle que les influences coréennes et chinoises ont imprégné le Japon, à commencer par le bouddhisme. <strong>Pronostics :</strong> C'est sa troisième nomination à Cannes après Shara<em> </em>en 2003 et la<em> </em>Forêt de Mogari, grand prix du Jury en 2007.<strong>Le truc en plus :</strong> La réalisatrice, abandonnée par ses parents quand elle était enfant, parlera une nouvelle fois thème de la disparition d'un être cher, un sujet qui revient régulièrement dans ses films.

Footnote de Josef Cedar

Footnote de Josef Cedar<strong>Le synopsis :</strong> la rivalité entre un père et son fils, tous les deux universitaires. <strong>En deux mots :</strong><strong> </strong>c?est Frémeaux qui en parle le mieux : <em>« La comédie de la sélection »</em>. Si l?on en croit le synopsis, le titre et le teaser, Footnote ? traduisez <em>« note de bas de page »</em> ? serait donc une comédie juive cryptée se déroulant dans le milieu universitaire. Quelque part entre le Serious Man des frères Coen, les romans de <strong>Philip Roth</strong> et le meilleur de <strong>Woody Allen</strong>. Avec un tel pedigree et après avoir vu Beaufort, son huis-clos sur la guerre du Liban, difficile de ne pas s'enthousiasmer.<strong>Pronostics :</strong> un prix du scénario, mais ça serait presque trop facile. Attendons de voir ce que valent ses comédiens.<strong>Le truc en plus : </strong>Israel débarque en force sur la Croisette. On murmure que les films les plus intéressants du cru 2011 viendront du moyen-Orient. A suivre.

This must be the place de Paolo Sorrentino

This must be the place de <strong>Paolo Sorrentino</strong> <strong>Synopsis :</strong> Cheyenne est une ancienne star du rock. A 50 ans, il a conservé un look gothique, et vit de ses rentes à Dublin. La mort de son père, avec lequel il avait coupé les ponts, le ramène à New York. Il découvre que son père avait une obsession : venger une humiliation dont il avait été victime. Cheyenne décide de poursuivre cette quête et entame, à son rythme, un voyage à travers l?Amérique <strong>En deux mots :</strong> La coupe de cheveux de <strong>Sean Penn</strong> a l?air dingue. <strong>Pronostics : </strong>Sorrentino est un cinéaste formel sidérant. Ses films sont des clips rutilants qui mélangent l?esthétique MTV (ralentis sur des musique de fous), la folie léonienne et la boufonnerie étrange de la comédie italienne. Soit c?est le prix de la mise en scène, soit on boycotte les prochains Cannes.<strong>Le truc en plus : </strong>Le titre de ce film est inspiré par une chanson du groupe Talking Heads. Et Sorrentino a choisi de confier à celui qui fut son leader, <strong>David Byrne</strong>, la musique de son long métrage.

Ichimei (Hara-kiri : death of a samurai) de Takashi Miike

Ichimei (Hara-kiri : death of a samurai) de <strong><strong>Takashi Miike</strong></strong> <strong>Synopsis : </strong>(non définitif) Un samouraï décide de venger la mort de son beau-fils. <strong>En deux mots :</strong> Une histoire de vengeance qui sera peut-être l?occasion pour <strong>Takashi Miike</strong> de récidiver avec un cinéma extrême (Odishon et sa scène de torture de fin) <strong>Pronostics :</strong> Miike a déjà prouvé sa virtuosité et son goût de l?innovation dans ses réalisations toutes très variées, le Prix de la mise en scène serait une reconnaissance appropriée. <strong>Le truc en Plus :</strong> Si l?acteur Ebizô Ichikawa est une star du kabuki, la forme épique du théâtre japonais traditionnel, ce film marque ses débuts au cinéma.

L'artiste de Michel Hazanavicius

L'artiste de <strong>Michel Hazanavicius</strong><strong>Synopsis : </strong>Comment un acteur de cinéma muet a vu sa vie changer avec l?apparition des premiers films parlants...Hollywood 1927. <strong><strong>George Valentin</strong></strong> est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.<strong>En deux mots :</strong> Les retrouvailles du réalisateur d'OSS 117 avec ses deux acteurs principaux, <strong><strong>Jean Dujardin</strong></strong> et <strong>Bérénice Béjo,</strong> pour un film en noir et blanc, hommage au cinéma Hollywoodien des années 20.<strong>Pronostics :</strong> C'est la première fois qu'un film porté par <strong>Jean Dujardin</strong> est sélectionné en compétition officielle à Cannes. Et s'il repartait avec un prix d'interprétation?<strong>Le truc en Plus :</strong> Le réalisateur a engagé quelques stars américaines sur son film : <strong><strong>Malcolm McDowell</strong></strong> (Orange mécanique) et <strong><strong>John Goodman</strong></strong> (The Big Lebowski) en tête.

Saviez-vous que Pedro Almodovar s'intéressait à la biochimie? Que le thème de la prostitution serait au coeur des polémiques Cannoises, car présent dans plusieurs films ? Que le réalisateur de La source des femmes n'appréciait pas tellement son concurrent Lars Von Trier ? Que le Vatican avait apprécié Habemus Papam, de Nanni Moretti ? Que Footnote serait la seule comédie de la sélection ? Que Sean Penn serait en concurrence avec lui-même, puisqu'à l'affiche de Tree of life et This must be the place ? Pour tout savoir sur les films qui concourent pour la Palme d'Or cette année, suivez le guide, sur Premiere.fr.Pour tout savoir sur le festival de Cannes, c'est ici !