Les premières critiques sont tombées et elles sont très mitigées...
Après le film de Bong Joon-ho, sorti en 2014, le Transperceneige de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette a droit à une nouvelle adaptation américaine d'envergure. Une grosse série de science fiction, portée par l'actrice oscarisée Jennifer Connelly, en développement depuis de longues années et qui arrive enfin sur nos écrans ce printemps (en France sur Netflix à partir du 25 mai). Snowpiercer raconte toujours l'histoire d'un train lancé à toute allure dans un monde glacé, contenant les milliers de survivants de l'humanité, répartis dans différentes classes. Des wagons qui servent d'analogie aux classes sociales de notre société. Alors que vaut cette version télévisuelle ? La presse US, qui a pu voir les premiers épisodes (diffusés sur la chaîne câblée TNT outre-Atlantique) est très partagée.
Parmi les contre, on trouve TV Guide, qui avoue être déçu : "Sans Bong Joon Ho pour diriger la machine, Snowpiercer sort des rails (...) Au lieu d'être une progression constante et passionnante de la classe inférieure vers la tête du train, et vers l'égalité sociale, la série télévisée est transformée en Murder Mystery pendant une grande partie de sa première saison. Et ce meurtre mystérieux n'est pas très captivant."
IndieWire n'a pas aimé non plus "cet aspect idiot du détective du train" et regrette que cette adaptation ne soit "pas au niveau du Snowpiercer de Bong Joon Ho (...) Il veut mieux revoir vos attentes à la baisse".
Variety estime que la réalisation est "trop colorée, trop chargée pour avoir cet esprit glacé néo-noir que la série essaie souvent de mettre en avant (...) On ne sent jamais le mouvement chamboulant des wagons avançant sur les rails, malgré toute les promesses de frisson et de révolution. Tout cela glisse un peu trop facilement."
Plus enthousiaste, le Hollywood Reporter applaudit "la solide production value et plusieurs moments de folie vertigineuse. Snowpiercer s'installe dans un rythme agréable."
io9 est sur le même longueur d'ondes et écrit : "Lorsque vous la prenez comme un plaisir coupable, étonnamment plus ancré dans la réalité que sa version cinématographique, la série devient une absurdité sauvage qui vous renversera et vous donnera très sournoisement envie de regarder la suite."
Vanify Fair a finalement vu "une saison de science fiction savoureuse et ambitieuse qui prend de grands risques et y va à fond. Un série qui parle non seulement de la lutte des classes mais aussi de leadership, de loyauté, de compromis et de coalition."
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