Alain Sachs est un comédien, dramaturge et metteur en scène français.Il fait du théâtre amateur dés la sixième et le désespoir du corps enseignant jusqu’ à la terminale. En 1976, il remporte un premier prix de café théâtre avec « Ce soir, je perce ». Au cinéma ou à la télévision, il a travaillé avec Bertrand Blier ( Merci la vie en 1990), Claude Berri ( Lucie Aubrac en 1996) ou encore Coline Serreau ( La Belle verte en 1996)… Au théâtre, il a travaillé avec Ronny Coutteure , Catherine Dasté, Marcel Maréchal et Raoul Ruiz ... Artiste éclectique, il a aussi écrit une douzaine de pièces (Ficelles, Ce soir je perce, Un Amour de théâtre, Drôle de programme, Dix leçons pour mourir de rire, Mes Adieux à la rhubarbe, Alain Sachs, fou d'amour) et de « One man shows ». Il est aussi auteur aux « Guignols de l'info ». Lui qui sera de l’ équipe de Laurent Ruquier à la radio se devait de mettre en scène le groupe « TSF » , question d’ ondes sans doute, ce qu’ il fera notamment au Palais de Chaillot et à l’Olympia. Un autre groupe, le Quatuor , qui comble aussi bien le mélomane averti que le quidam extraverti, ne pouvait lui échapper. Entamée en 1991, leur liaison artistique prendra début 93 au Havre un côté très théâtral grâce au truchement de Molière et de son « Bourgeois Gentilhomme ».La romance se poursuivra à Paris au Théâtre Dejazet puis au Théâtre du Palais-Royal, et encore un Molière pour les réunir, celui du Meilleur Spectacle Musical « cuvée 94 »…En janvier 1996, de concert avec Dominique Dumond, au Casino de Paris, il règle l’Hommage à ceux qui, tant d’ années durant, démontrèrent, avec légèreté, que la poésie et la fantaisie sont bien soeurs : Les Frères Jacques; et, en avril, il met en scène au Théâtre de la Ville « La Harpe Apprivoisée », conte musical, avec la harpiste virtuose Marielle Nordmann, signe qu’ elle en pince aussi pour les aventures hors du commun. Suit une mémorable avalanche de récompenses qui emportera Alain vers les cimes, on prend sa respiration : Molière 97 du Meilleur Spectacle Musical et du Meilleur Metteur en Scène, lui en l’ occurrence, pour « Le Passe-Muraille » aux Bouffes Parisiens, comédie musicale de Michel Legrand, livret de Didier Van Cauwelaert d’ après Marcel Aymé( l’ oeuvre passera même les frontières et la barrière des langues en triomphant ensuite au Japon et en japonais…), Molière 97 du Meilleur Spectacle Comique pour « Accalmies passagères » de Xavier Daugreilh dont il signe la mise en scène au Théâtre La Bruyère, en 98, avec le Quatuor , Molière du Meilleur Spectacle Musical et uneVictoire de la Musique, trois nomination aux Molières 2000 pour « Le fil à la patte » de Feydeau qu’ il monte en septembre 99 au Théâtre de la Porte Saint Martin , un spectacle de Michel Leeb à l’Olympia et au Casino de Paris au milieu de tout ça, plus une nomination aux Molières 2001 du Meilleur Spectacle Musical pour le « Sire de Vergy » toujours mis en scène par qui vous savez en avril 2000 aux Bouffes Parisiens. Et nous garderons pour la bonne bouche quelqu’ un de fort en gueule, « Madame Sans-Gêne », création haute en couleur de Victorien Sardou et Emile Moreau, présentée dans une version nouvelle de Pierre Laville au Théâtre Antoine en octobre 2001, et qui, noblesse d’Empire oblige, décrochera grâce à son abattage, son irrésistible naturel et le travail inspiré d’Alain, 7 nominations aux Molières 2002, dont celle du Meilleur Metteur en Scène. En septembre 2002, reprise très attendue de « Madame Sans-Gêne » et rentrée parisienne du Quatuor … on dirait que Paris a résolument misé sur Alain Sachs ; et l’ on peut d’ ores et déjà affirmer qu’ entre lui et la Ville Lumière le courant n’ a pas fini de passer.
