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Thibault Jeanson
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PHOTOS - Main basse sur une île : François Berléand en flic retors

Main basse sur une île

Main basse sur une île, ce soir sur France 3

<strong>France 3 diffuse ce soir le téléfilm <em>Main basse sur une île</em>, à 20h35. Remarquable dans ce rôle d?un commissaire corse à la retraite piégé par les luttes de pouvoir entre Paris et l?île, François Berléand décrypte son personnage.</strong>pagebreak<strong>Ex-flic corse, l?Ange, votre personnage, est chargé par l?Etat de monter un faux attentat. Il confie à son biographe, le Nègre, ce qui pourrait être son testament. En quoi cet homme retors, vous a-t-il séduit ?</strong>À l?origine, il est un symbole de pureté, d?une honnêteté totale. Mais, victime d?un complot, il se défend. Logique ! Son nègre devient son assurance-vie. Il se révèle d?un cynisme désabusé, comme je peux l?être aussi.pagebreak<strong>Même si le réalisateur, Antoine Santana, parle d?une fiction, impossible, dès la scène d?ouverture, de ne pas penser à l?assassinat du préfet Erignac?</strong>Exact. Il s?appuie sur un fait réel pour bâtir sa fiction. Des personnages, même s?ils n?ont aucune ressemblance physique, peuvent faire penser à certains ministres? Le scénario met en cause des politiques de tous bords et pose des questions sur la manipulation d?Etat et l?affairisme en Corse.pagebreak<strong>Un sujet délicat et brûlant : avez-vous eu des craintes ?</strong>J?ai été rassuré en voyant le film fini. Mon personnage, proche des milieux autonomistes, est purement fictionnel et, comme dit le réalisateur, si le film dérange certaines personnes, c?est qu?elles se reconnaissent. Il n?a pas fait un film à charge, mais dépeint une réalité de l?île.pagebreak<strong>Interview Emmanuelle Touraine</strong>

Main basse sur une île

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Main basse sur une île

France 3 diffuse ce soir le téléfilm Main basse sur une île, à 20h35. Remarquable dans ce rôle d’un commissaire corse à la retraite piégé par les luttes de pouvoir entre Paris et l’île, François Berléand décrypte son personnage.Ex-flic corse, l’Ange, votre personnage, est chargé par l’Etat de monter un faux attentat. Il confie à son biographe, le Nègre, ce qui pourrait être son testament. En quoi cet homme retors, vous a-t-il séduit ? À l’origine, il est un symbole de pureté, d’une honnêteté totale. Mais, victime d’un complot, il se défend. Logique ! Son nègre devient son assurance-vie. Il se révèle d’un cynisme désabusé, comme je peux l’être aussi.Même si le réalisateur, Antoine Santana, parle d’une fiction, impossible, dès la scène d’ouverture, de ne pas penser à l’assassinat du préfet Erignac…Exact. Il s’appuie sur un fait réel pour bâtir sa fiction. Des personnages, même s’ils n’ont aucune ressemblance physique, peuvent faire penser à certains ministres… Le scénario met en cause des politiques de tous bords et pose des questions sur la manipulation d’Etat et l’affairisme en Corse.Un sujet délicat et brûlant : avez-vous eu des craintes ?J’ai été rassuré en voyant le film fini. Mon personnage, proche des milieux autonomistes, est purement fictionnel et, comme dit le réalisateur, si le film dérange certaines personnes, c’est qu’elles se reconnaissent. Il n’a pas fait un film à charge, mais dépeint une réalité de l’île.Interview Emmanuelle Touraine