Alors que Family Blagues, le programme qu’il co-produit débarque ce lundi soir à 20h25 sur 6Ter, le présentateur de Pékin Express, Top Chef et plus récemment d’Ice Show s’est confié sur ce nouveau programme et sur ses projets futurs. Entretien.
Quel est le concept de Family Blagues ?Ce sont trois familles, l'une à Lille, l'autre à Sète et la troisième à Paris, qui vont se raconter des blagues en fin de diner, c'est aussi simple que ça. Mais la tablée n'est pas uniquement composée de membres de la famille. Il y a aussi, entre guillemets, des pièces rapportées. Toutes les générations sont présentes donc l'avantage, c'est qu'il y a toutes les typologies de blagues.Comment avez-vous choisi les personnes ? Vous en connaissiez certaines ou vous avez misé sur les proches des familles ?Un peu des deux. Au départ Nathalie, qui produit l'émission, a de la famille à Sète, donc on a débuté là-bas. Moi je suis originaire du Nord, donc on est allés dans le Nord. Et Paris, parce qu'on habite Paris. Donc c'est vrai, il y a des gens qu'on connait très bien à Paris. Il y a notamment une des meilleures amies de Nathalie. Après, on a lancé un vrai casting plus classique pour élargir un peu le cercle.Comment faites-vous le tri parmi les blagues lancées dans l’émission ?L'humour c'est particulier, il n'y a rien de plus difficile à partager. On ne rit pas des mêmes choses et c'est ça qu'il faut accepter. Tout l'art d'un épisode de Family Blagues c'est de faire en sorte qu'on en ait tous un peu pour notre goût. C'est des grands débats : on diffuse par salves les histoires en comité de rédaction et on choisit. Les participants sont au courant qu’ils doivent éviter la politique et les blagues racistes.Comment vous est venue l'idée de faire cette émission ?C'était à un dîner de famille : j’avais quasiment tous les raconteurs de blagues de ma famille qui étaient là. Ils ont fait un vrai festival et l'idée est venue comme ça !Pourquoi l'avoir proposé à 6Ter et non à M6 ?6Ter est une chaîne avec des programmes qui ont l'ambition de réunir la famille devant la télé, ce qui n'est pas simple. J'ai compris la mission de la chaîne et les choses sont venues comme ça. Elle en est à ses débuts : toute la France ne la capte pas encore. Mais pour moi, 6Ter a un potentiel formidable sur la TNT. J'espère que l'émission va avoir une longue vie. Si jamais ça marche, on pourra réfléchir à autre chose.Vous êtes sur tous les fronts. On vous retrouve depuis la semaine dernière dans Ice Show. Qu'est-ce qui vous a embarqué dans le programme ?La maison de production ! C’est celle avec laquelle je fais l'essentiel de mes programmes : Studio 89 qui fait Pékin Express et Top Chef. J'espère que ce n'est pas juste un manque d'imagination mais qu'ils pensent que je ne m'en sors pas trop mal ! (rires)Les audiences plutôt moyennes d’Un Air de star ne vous-ont-elles pas freiné ?Un lancement c'est toujours un pari. Top Chef c'était un pari énorme. Pékin n'en parlons pas. Donc oui, il faut lancer. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas. On prend un risque, mais on met toute notre énergie et notre savoir-faire dans la balance. Mais j’aime quand on tente quelque chose. D'autant plus que j'anime toujours des formats qui ne sont pas français et là du coup, c'est une tentative de créer et de ne pas attendre que le format existe à l'étranger pour l'acheter, ce qui est souvent notre cas en France.Vous repartez bientôt pour une nouvelle saison de Pékin Express. Vous êtes impatient de reprendre la route ?Lorsqu'on rentre, on est content de rentrer car c'est un programme exténuant moralement et physiquement. Mais l’envie reprend assez vite. Là, j'ai les équipes en repérage sur la route qui n'a pas encore été validée par Bibiane (Godefroid, la directrice des programmes de la chaîne ndlr). L'équipe de casting a terminé son travail, le cast est quasiment verrouillé. 10 saisons, c'est énorme, je suis parfois un peu surpris d'en être là !Qu'est ce qui explique selon vous l’engouement des téléspectateurs pour Pékin Express ?Il faut reconnaître que les programmes d'aventure ont une résistance supérieure à la moyenne des programmes de télévision. Ce sont des programmes qui vieillissent bien. Je crois que Pékin Express tient le choc car les enfants le regardent pour voir les jeux et qui gagne, et les parents, pour les paysages et voir comment les gens vivent. Donc chacun mange ce qu'il veut dans ce programme. C'est comme un menu bien composé : il y a de l'aventure, du jeu, de l'action.C'est le fait d'avoir voyagé avec Pékin Express qui vous a inspiré un livre de cuisine du monde ?Dans Pékin, on a faim ! C'est bête à dire, mais dans l'émission, le moment de passer à table, c'est l'un des rares moments où on se pose vraiment. C'est un moment très précieux. C'est pour ça que j'ai eu l'idée de ce livre, qui est vraiment mon idée et pas celle de l'éditeur. C'est mes petites mains qui ont écrit les papiers et j’ai choisi les recettes même si je n'ai pas fait les plats car j'en suis bien incapable ! (rires) C’est un vrai bouquin de voyage et de cuisine. Propos recueillis par Pauline Hohoadji.
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