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Coco, c’est tout l’inverse de Chouchou, héros modeste mais heureux. Mégalo mais seul, ce sacré Coco-là veut briller plus que le soleil avec sa Mercedes, son yacht et son gratte-ciel frappés de ses initiales. Bling-bling, il est l’ostentation incarnée, offrant un immense appartement à sa maman et rêvant d’une bar-mitsva de folie pour son fils. Mais, au terme d’une heure de vaines gesticulations sur fond de gags pesants, l’irrésistible personnage – issu du spectacle La Vie normale – s’enlise dans son fric comme Picsou dans ses monceaux d’or. Coco Elmaleh peine... Car, alors que sur scène, il peut délirer face à un public conquis, il oublie que le cinéma comique requiert une vraie narration, progressive, structurée, écrite et impeccablement rythmée. Il manque à Coco cette alchimie ciselée du rire que maîtrisait si bien Francis Veber, qui a toujours préféré les duos comiques aux solos casse-gueule.
Toutes les critiques de Coco
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'humour de Gad réussit l'épreuve du grand écran : certains gags sont hilarants, les clins d'œil à ses fans ne manquent pas. Mais la grâce et le charisme, dont il fait preuve sur scène, ne se retrouvent pas dans sa réalisation gentiment poussive. Pas la grande comédie attendue, donc.
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Inspiré par un de ses personnages de scène, Gad Elmaleh s'improvise réalisateur-acteur le temps d'une comédie à son image : bouillonnante et plutôt sympathique, mais harassante aussi parfois, à vouloir faire feu de tout gag.
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Commençons par le meilleur. Il dégage quand même une séduction irrésistible, Gad, en Coco (...). Cher Gad, avec tous ces jeux de mots idiots, n' avez-vous pas honte de nous faire rire autant ?
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Le réalisateur n'a pas su traduire en langage cinématographique l'univers du spectacle dans lequel il excelle. Le résultat est un scénario qui manque singulièrement de substance, une absence de consistance des personnages secondaires réduits à des rôles de faire-valoir, une fidélité trop grande au texte et aux bons mots du one-man-show.
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Tendu, frénétique, Gad Elmaleh réussit un tour de force : rendre cette exubérante caricature crédible et touchante, lui insuffler une anxiété viscérale. Et puis ? Et puis rien. (...) Presque pas d'histoire, une équipe d'acteurs certes attachants, mais réduits à des silhouettes de sitcom, trois pirouettes et puis s'en vont. Les gags, même portés par Gad Elmaleh lui-même, pâtissent de ce déséquilibre : manque de répondant, de timing, ou comique forcé.
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Tendu, frénétique, Gad Elmaleh réussit un tour de force : rendre cette exubérante caricature crédible et touchante, lui insuffler une anxiété viscérale. Et puis ? Et puis rien. (...) Presque pas d'histoire, une équipe d'acteurs certes attachants, mais réduits à des silhouettes de sitcom, trois pirouettes et puis s'en vont. Les gags, même portés par Gad Elmaleh lui-même, pâtissent de ce déséquilibre : manque de répondant, de timing, ou comique forcé.
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Une véritable folie... des grandeurs. Malheureusement, le résultat est tout petit. Et si lourdingue qu'on se demande comment Gad Elmaleh ne s'est pas rendu compte que pour étirer ce qui n'était au départ qu'un sketch à la taille d'un écran de cinéma, il fallait de la matière, une véritable histoire.