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Quand elle était enfant, son père lui a martelé que la monogamie n’existait pas. Devenue adulte, Amy consomme les hommes comme l’alcool qu’elle ingurgite à haute dose. Sa discipline de vie résistera-t-elle à sa rencontre avec ce délicieux médecin du sport ? Conçu par et pour Amy Schumer, star outre-Atlantique du stand-up et de la télé, Crazy Amy est néanmoins du pur Apatow : l’héroïne part de très loin pour finir "normalisée". D’aucuns pourraient déceler un affreux puritanisme dans ce qui n’est, au fond, qu’une histoire américaine ultraclassique. La force d’Apatow réside dans son traitement démocratique des "deux Amy", qu’il filme avec la même tendresse et la même dérision.
Toutes les critiques de Crazy Amy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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"Crazy Amy" corrige un grand nombre de clichés dépassés. C'est très drôle et mignon à la fois, et même un peu sentimental. Le film a peut-être la meilleure scène jamais filmée de discussion osée et cochonne qui tourne mal.
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C'est drôle, juste, décapant. On y rit énormément.
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Les personnages secondaires, cmme souvent chez Apatow, sont particulièrement soignés et le réalisateur distille avec tact références et parodies de la culture populaire moderne.
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On y retrouve les qualités des productions Apatow : dialogues qui claquent, étoffés par un ping-pong gaguesque de références à la culture pop, attention minutieuse à tous les personnages, y compris les plus périphériques, dont les singularités font le relief du film…
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Sous la houlette de Judd Apatow, la partie romantique du film, semée de répliques goguenardes et de scènes parodiques, grince d'ironie légère. Elle est gentillette, comparée à la première moitié de Crazy Amy, hilarante, fantasque, décapée à l'humour truculent d'Amy Schumer
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Amy Schumer et Judd Apatow brossent un portrait réussi d'une Marie-couche-toi-là aux prises avec sa première relation sérieuse.
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La fille aux joues rondes n'épargne personne, surtout pas ses collègues acteurs et actrices, et surtout pas elle-même. Son sadomasochisme fait encore des merveilles dans Crazy Amy.
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Amy Schumer n'a jamais eu un rôle principal dans un film. Mais son spectacle de stand-up qui parle d'elle et une série TV l'ont préparée pour faire le boulot.
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L’atout majeur de la farce n’est pas sa salacité, mais son naturel, principalement dû à Schumer, dont le scénario s’inspire de sa propre vie. À l’arrivée, une comédie drôle et humaine qui sort des sentiers (re)battus du rire mécanique.
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Une comédie, écrite et portée par Amy Schumer et interdite aux mineurs, étonnamment touchante et vraiment drôle.
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Judd Aapatow livre avec Crazy Amy une grande comédie romantqiue qui combine impertinence et émotion à la perfection.
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Judd Apatow comme à son habitude, mêle l’humour potache aux grands sentiments.
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Une fois que la romance a pris son envol, tout le film change. Il devient une comédie romantique plus conventionnelle, mais une comédie avec du vocabulaire grossier. Il reste malgré tout hilarant car Schumer a l'air incapable de ne pas être drôle.
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Amy Schumer emmène l'héroïne des comédies romantiques et le féminisme au cinéma où ils n’ont jamais, ou quasiment pas, été.
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Crazy Amy se révèle être un divertissement ambitieux, irrévérencieux et acerbe.
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L'intrigue n'a rien de rafraîchissante (ni la manière dont Apatow, égal à lui-même, fait un film 20 minutes trop long). Mais "Crazy Amy" est une comédie qui fait mouche plus souvent qu'elle ne rate sa cible - et c'est plutôt rare.
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Ni féministe, progressive et encore moins réactionnaire, cette farce tendre, rafraîchissante et caustique tout à la fois demeure tout simplement humaine, recyclant efficacement les clichés les plus éculés.
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(...) enthousiasmant "Trainwreck", électrisé par le génie de son actrice et scénariste Amy Schumer (...)
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Si vous cherchez une oeuvre plus radicale, vous devriez vous contenter de l'émission télé d'Amy Schumer. "Crazy Amy" est juste divertissant.
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(...) il faut de toute façon comprendre la démarche du cinéaste comme un effort dialectique visant à surmonter les contradictions termes à termes entre dissidence hédoniste et stabilité amoureuse, guerre des sexes et recherche d’un point d’accord entre individus.
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Souvent très drôle, même s'il ne frise jamais le caractère radical des meilleurs, et plus risqués, sketchs d'Amy Schumer.
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Pas désagréable, Crazy Amy laisse un arrière-goût de pas fini, un sentiment diffus de ce qu’aurait pu être une grande comédie féminine et qui hélas, ne reste en l’état qu’une vague romcom collée à l’époque.
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Souvent hilarants, les gags s’empilent comme autant de sketchs sans nuire au déroulé d’un récit qui prépare inéluctablement notre célibattante à sa rédemption par la monogamie
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(...) les vannes fusent pendant une bonne heure. Puis la comédie romantique délurée se ramollit, avant un épilogue tristement normatif, talon d'Achille des films d'Apatow.
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Qu’est-ce à dire ? Que le cinéaste, qui a toujours été obsédé par le legs psychique des parents à leurs enfants – communément appelé névrose –, trouve ici matière à actualiser son cinéma dans une autre écriture que la sienne. Celle d’Amy Schumer a le mérite d’être enlevée, efficace, perspicace.
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Apatow et Schumer pensent probablement avoir fait un film féministe, mais la réalité est bien différente. C'est un long-métrage conventionnel déguisé en film progressiste.
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Il y a deux films dans Crazy Amy. Une réécriture assez académique de Cendrillon (...) Mais aussi un bombardement d'obscénités verbales, des histoires de tampons mal placés (...)