Toutes les critiques de Des Hommes Sans Loi

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Après The Proposition, un western tourné dans l’outback australien, et La Route, une variation postapocalyptique sur le mythe de la frontière, John Hillcoat continue de flirter avec son fantasme d’Amérique et de traquer son idéal de cinéma US éternel. Mi-western, mi-film de gangsters, Des hommes sans loi est une tranche de classicisme comme on en savoure trop rarement, un film irrigué par l’amour des mythes qu’il dépeint (l’honneur des hors-la-loi, la pastorale sanglante qu’est la vie dans les Appalaches...) et des acteurs qui les incarnent (avec, en tête du casting, un Tom Hardy de nouveau impérial). Décrivant une fratrie qui se croit invincible, cette fresque criminelle semble elle-même à l’épreuve des balles : c’est du cinéma sans date de péremption qu’on regardera avec le même plaisir dans vingt ans, comme un bon vieux Raoul Walsh. Seules ombres au tableau, un scénario bourré d’ellipses frustrantes (comme si le fi lm n’était qu’un épisode d’une vaste saga) et la composition outrancière de Guy Pearce en fédéral visqueux. Des réserves qui ne pèsent pas bien lourd en face de l’assurance majestueuse de l’ensemble, festival réjouissant de gunfights et de bastons d’une sauvagerie parfois inouïe. Quoi qu’il en soit, un film qui se termine par une reprise bluegrass d’un morceau du Velvet Underground est forcément animé d’excellentes intentions.

Les critiques de la Presse

  1. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Enfin, une histoire de l’Amérique dans tout ce qu’elle a de plus violent, écrite par Nick Cave, qui fait de “Des hommes sans loi” un western moderne dans lequel on a foi.

  2. VSD
    par La rédaction de VSD

    L'Australien John Hillcoat réussit à créer une authentique et somptueuse fresque sur le gangstérisme. Soit le destin le plus grand que nature de trois frères distillateurs d'alcool, entre éruptions de violence et lyrisme. Plaisir et frissons garantis.

  3. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    (...) Entre western et film de gangsters, une chronique violente et passionnante qui doit beaucoup aus remarquables performances de Tom Hardy et Shia LaBeouf.

  4. Le Parisien
    par Alain Grasset

    S'il n'avait peut-être pas sa place sur la Croisette, il n'empêche que "Lawless" (son titre original) mérite vraiment d'être vu.

  5. Télérama
    par Jérémie Couston

    Entretenir le mythe du cinéma américain, du film de gangsters et de prohibition (à l'instar de Scorsese dans la série Boardwalk Empire), Hillcoat y parvient surtout en déployant une intrigue traditionnelle, secouée par des scènes de violence graphique d'une sauvagerie inouïe. L'alchimie de la distribution fait le reste.

  6. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Western au temps de la prohibition, recensant de façon très scolaire toute l’imagerie du genre. A voir néanmoins pour le fascinant Tom Hardy.

  7. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Fort de son casting quatre étoiles (même les détracteurs de Shia LaBeouf devront se faire une raison), de sa photo et musique admirables, Des hommes sans loi n'a beau ne pas atteindre les cimes grandioses des Incorruptibles de De Palma, il se hisse sans peine et avec un réel brio aux côtés des récentes tentatives du genre que sont Les Sentiers de la perdition et Public enemies. On a connu moins bonne fréquentation !

  8. Voici
    par Ariane Valadié

    Ce polar testostéroné au casting excellent, à la frontière du western et du film de gangsters mythique, dégage une très belle puissance.

  9. Chronic'art
    par Emannuelle Spadacenta

    C'est dans la relation entre les trois frères mêlant l'affection retenue et l'amour contrit, que l'histoire s'épanouit au-delà du gangster movie.

  10. Excessif / TF1 News
    par Nicolas Schiavi

    "Des hommes sans loi" évite soigneusement tout lyrisme inopportun, et bâtit sa flamboyance sur une application rigoureuse d'une mécanique bien huilée. La limite du film est son classicisme. C'est également sa plus belle qualité.

  11. L'Express
    par Julien Welter

    Si l'histoire est sans surprise, la mise en scène donne au film des allures de grand récit américain qui réchauffe le coeur. (...) A noter que Tom Hardy vole la vedette à tout le monde en un grognement. Ça s'appelle du talent.

  12. Positif
    par Yann Tobin

    Du beau, voire du très beau travail ? Par les temps qui courent, ce n'est pas à négliger.

  13. par Ian Nathan

Un mélange inégal de violents clichés exécutés de façon impressionnante où de bons vieux garçons défendent le droit américain de mépriser la loi.

  • StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un polar dans la meilleure tradition, stylé et viril.

  • Public
    par La rédaction de Public

    Ce western magistralement réalisé, fait la part belle aux hommes, et sacrifie ses personnages féminins. Dommage pour Jessica Chastain et Mia WASIKOWSKA.

  • Critikat.com
    par Raphaëlle Pireyre

    Marqué par une mise en scène classique et une grande attention portée à la bande-son, le film revisite à travers l'évolution de ses personnages les obsessions de la société américaine.

  • Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Un film qui zigzague en permanence entre la description minutieuse et sanguinolente de la violence et la relation poétique d'une épopée rurale. (...) Si le rythme est soutenu, l'imaginaire est retenu.

  • A voir à lire
    par Sébastien Schreurs

    Le film divertit mais Cannes ne semble pas le lieu approprié pour ce type de plaisir trop prévisible, qui, néanmoins, revendique un second degré pleinement assumé... Le nabab Harvey Weinstein n’est pas assuré cette année de nous refaire le coup de Pulp fiction ou du canular politique exécuté par le Président tarantinesque en remettant la Palme d’Or au documentaire litigieux de Michael Moore !

  • Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    John Hillcoat (« la Route ») s’embourbe, hélas, dans un académisme mou du genou mais paradoxalement archi pompier – le finale, lui, est carrément grotesque. Résultat, une farandole de clichés, beaucoup d’ennui et un sentiment de gâchis.

  • Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Philippe Tessé

    Piteux film de gangsters.

  • Version Femina
    par Anne Michelet

    Le réalisateurs s'intéresse plus aux séquences violents qu'à ses personnages. Un gâchis sans âme.