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Quand un dessin animé de Walt Disney mute en comédie romantique en chair et en os, ça donne un prince charmant con comme la lune qui mange au McDo, une reine drag-queen tendance SM et une princesse, synthèse de Blanche-Neige, Cendrillon et La belle au bois dormant, qui rameute tous les rats de quartier pour faire le ménage. Au final, une bluette plus drôle que cucul, qui plaira aussi aux parents. Le conte est bon.
Toutes les critiques de Il était une fois
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il était une fois détourne les codes du genre avec un humour jamais moqueur et ne tombe ni dans la caricature ni dans la mièvrerie. Une bouffée d'air frais dont on sort le coeur léger, rendant les armes face au charme de l'entreprise.
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Il était une fois... commence à l'endroit où s'arrêtent généralement les contes de fées : coup de foudre entre le prince charmant et la belle jeune fille qui l'attendait, et noces programmées le jour même. Mais le scénario n'est pas du goût de la reine qui, sous les traits d'une vieille sorcière, propulse la donzelle au fond d'un puits donnant directement sur le monde réel, ce lieu froid et dur où les histoires ne se finissent pas par "ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps". Au beau milieu de Time Square, la princesse de contes de fées se retrouve dans la peau d'une véritable actrice, transformée malgré elle en héroïne de comédie romantique. La rencontre entre ces deux genres cinématographiques cousins permet à Disney de mettre en question les codes de ses plus grands succès (Cendrillon, Blanche Neige, La Belle au bois dormant...), sans rien céder sur la vision du monde qui les a engendrés.
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Le dernier Walt Disney vaut le déplacement. Transportée, malgré elle, du pays magique des dessins animés vers le New-York de la vraie vie, la princesse Giselle s'accroche dur comme fer à son idéal: vivre et être heureuse pour toujours avec le Prince charmant. C'est à la fois Blanche-neige, Cendrillon et la Belle au bois dormant, mais en beaucoup plus drôle.
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Bien sûr, chez Disney, on a le coup de pied au culte délicat. Rien à voir avec l'humour dévastateur de Shrek le péteur. Et, si ce dessin animé de bonnes intentions se transforme en film urbain fantastique, c'est pour mieux se terminer en comédie sentimentale échangiste. Rassurez-vous, rien de graveleux, juste du merveilleux, histoire de se réconcilier avec le genre humain et inhumain.
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Mélanger la mythologie des contes de fées made ine Disney avec celle de la comédie sentimentale hollywoodienne, voilà le cocktail original et rafraîchissant concocté par les studios de l'Oncle Walt pour les fêtes. Gentiment iconoclaste (la "Shrek attitude" est passée par là mais à remisé sa verdeur), ce carambolage festif de ces deux unives se décline joyeusement en gags savoureux, en clins d'oeils parodiques. Et l'émotions, fleur bleue comme il se doit, corse son eau de rose à l'humour. Toute la famille y trouvera son... conte.